Combien de fois n’avons-nous pas cessé d’évoquer cette pénurie de denrée vitale qu’est le lait en sachet. “Cela nous rappelle les grandes pénuries d’autrefois. Le lait en sachet, cette denrée alimentaire de base se fait de plus en plus rare au niveau des crémeries et magasin d’alimentation générale depuis quelques semaines, s’exprima un citoyen. Malgré les multitudes de dispositions annoncées par les pouvoirs publics, la filière lait peine toujours à se stabiliser. Des unités de production jusqu’aux distributeurs, le fond du problème n’est toujours pas localisée et pas de solution en vue.
Des commerçants imputent la responsabilité de la pénurie aux livreurs qui n’acheminent pas des quantités suffisantes. «Outre les faibles quantités qu’on nous livre, parfois on nous impose d’autres produits laitiers pour chaque 4 sachets de lait de 25 DA, un sachet de lait de vache qui coûte 50 DA. Nous sommes obligés d’accepter l’offre, sinon il n’y aura pas de lait», dénonce un commerçant du chef-lieu de la wilaya. Pour d’autres commerçant, s’ils ont eu la chance d’être approvisionné en quantité suffisante, se sont vus contraint de réduire volontairement leur quota par manque d’espace et de moyens de conservation du produit, sachant que les contrôleurs de la DCP leur ont interdit tout stockage en dehors du local. Le produit était plus ou moins disponible durant la matinée au niveau des différents commerces de la ville, mais ces derniers jours, il se fait très rare. Pour se procurer du lait en sachet, il faut courir, se lever tôt ou encore attendre des heures et des heures, de jour comme de nuit, devant les magasins l’arrivée du camion-livreur.
La spéculation va aussi bon train pour engendrer une augmentation du prix d’un sachet de lait. « Jusqu’à quand allons-nous subir ces désagréments ? », s’exclama un citoyen. Les citoyens exaspérés de cette situation, revendiquent l’intervention des autorités concernées.
Sara.Y
