Après le semi- échec des verts contre la Sierra Leone : Les raisons d’un tir à blanc

Entrée en lice, mardi, face la Sierra Leone (Photo- DR), la sélection nationale s’est, et le fait est incontestable, raté en se faisant accrocher par une équipe en théorie modeste (0-0).

De sitôt, on crie au feu, la doxa voulant que pour commencer à défendre son titre de champion en titre, le onze national devrait rouler implacablement sur un adversaire, classé 107e mondial par la FIFA.

Et l’on a vu, les Leone Stars, sans être des foudres de guerre, ont eu le mérite de bien s’organiser sur le terrain.

Trois paramètres objectifs ont semblé concourir à leur succès, c’en est un, devant un adversaire dont tout le monde veut avoir, légitimement, la peau.

Le premier, endogène, reste lié à l’absence des deux maîtres à jouer dans l’entrejeu algérien, en l’occurrence Smail Bennacer et, surtout, Ramiz Zerrouki en raison de sa flamboyance observée dernièrement au niveau de ce compartiment. Il faudrait ajouter à cela, un axe défensif problématique, déjà depuis quelques temps, nettement accentuée par la régression ostensible d’Aïssa Mandi et des lacunes techniques observées chez Abdelkader Bedrane.

Devant, les fioritures de Yacine Brahimi et la méforme du duo Slimani- Bounedjah ont fait le reste.

Nul n’étant infaillible, Belmadi, dont on comprend le souci d’aligner des joueurs d’expérience, pourrait un peu plus s’appuyer dans ce genre de rencontres, à priori abordables, sur des loups aux dents longues, tels Amoura, Boulaya et autre Benrahma ; symboles, s’il en est, de l’EN de demain.

Les facteurs exogènes, sont pour eux, criards. Une pelouse, d’abord, s’apparentant à un champ de patates, par endroits, et qui ne répond donc pas au style de jeu des Verts et ensuite, une grosse température avec un taux d’humidité quasi insoutenable à l’heure du match et qui a constitué un allié décisif pour l’adversaire, rompu à un tel aléa. Sur ce plan, l’on a ainsi vu des algériens timorés et tirant souvent la langue.

C’est par-là, un constat avéré ; loin de tout prétexte fallacieux ; d’ailleurs, nul doute qu’à ce train, les équipes maghrébines dans leur ensemble auront à en pâtir d’un programme inconvenant fixant des matchs à un moment où le soleil est presque à son zénith !

En tout état de cause, ce match nul, s’il donne du grain à moudre aux plus intransigeants, n’en a pas moins permis à l’Algérie  de préserver son record d’invincibilité, à 35 matchs sans défaite ;  égalant l’Espagne et le Brésil (excusez du peu !) et plaçant dans le viseur l’Italie et ses 37 billes.

Il reste que cette propension à voir l’équipe, en tout lieu et tout temps, de Belmadi sous le prisme renvoyant l’image du mythique Barça de Guardiola est autant erronée que nuisible à un onze national qui peut avoir ses incartades par moments.

A plus forte raison qu’il se retrouve à un tournant décisif de sa vie, à savoir gérer des défis factuels, tout en ayant à l’œil une transition à opérer en douceur.

 

 

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