La situation de Xabi Alonso à la tête du Real Madrid est critique. L’entraîneur doit impérativement remporter le match de dimanche contre Alavés, faute de quoi son départ avant la trêve hivernale est envisagé.
Malgré une performance jugée encourageante face à Manchester City, la pression sur l’entraîneur reste intense. Des voix influentes au sein du club réclamaient déjà son éviction après la défaite contre le Celta. La tenue imminente d’un match décisif et l’absence de remplaçant évident lui ont octroyé un sursis. Cependant, les trois rencontres à venir avant la fin de l’année civile seront déterminantes pour l’ancien entraîneur du Bayer Leverkusen.
Une victoire à Mendizorroza (contre Alavés) ne serait qu’une première étape. Un échec face à Talavera en Copa del Rey serait considéré comme inacceptable. Enfin, la réception de Séville constitue un autre défi majeur. Un succès pourrait apaiser les tensions, d’autant plus que le FC Barcelone affrontera Villarreal le même jour. Finir l’année avec un classement de championnat équilibré offrirait une trêve bienvenue. Le mois de janvier verra également le début de la Supercoupe d’Espagne, une compétition où la victoire est particulièrement valorisée face aux rivaux.
Au-delà des résultats, une amélioration significative des performances, vivement critiquées ces dernières semaines, est attendue. La progression observée contre Manchester City doit être confirmée et amplifiée, condition essentielle à la poursuite de la mission de l’entraîneur basque. La situation exige à la fois des victoires et un niveau de jeu convaincant.
L’avenir de l’entraîneur du Real Madrid dépend en grande partie de la réaction de ses joueurs. Ces derniers semblent déterminés à assumer leur part de responsabilité dans la période difficile que traverse l’équipe et à inverser la tendance sur le terrain, face à une direction madrilène dont la patience est mise à l’épreuve.
SELON BESOCCER

