Alors qu’une nouvelle édition de l’initiative Together for Palestine est prévue, mardi 9 décembre, au Zénith Paris-la Villette, le peuple palestinien reste victime des bombes, des tirs et de la famine. Un plan de cessez-le-feu chapeauté par les États-Unis a beau avoir été ratifié, les massacres continuent à Gaza et en Cisjordanie. « Si on écoute les médias dominants, il y a la paix en Palestine, s’insurge Frank Barat. Il est crucial pour nous de rappeler que le génocide se poursuit. »
« Il est crucial de les soutenir »
Lorsqu’un premier Together for Palestine – alors nommé Voices for Gaza – s’était tenu, le 1er juillet 2024, à la Cigale (Paris), le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, répétait à l’envi que les massacres à Gaza se termineraient si le Hamas « se rend, désarme et renvoie tous les otages ». Lorsque l’événement s’est déplacé aux Halles de Schaerbeek (Bruxelles), le 8 février 2025, Israël violait allègrement le cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 janvier. Puis, quand un troisième Together for Palestine a été organisé à la Wembley Arena (Londres), le 17 septembre 2025, plusieurs flottilles tentaient de briser le blocus en cours dans la bande de Gaza.
« Quand tu vois des gens, sur le terrain, réaliser des actions mille fois plus fortes que toi, sans donner l’impression d’avoir du courage, tu te rappelles que c’est une question d’urgence », appuie le rappeur ayant embarqué sur l’une des flottilles pour Gaza, Youssef Swatt’s. Les participants de Together for Palestine en ont conscience. D’où la nécessité de mettre en lumière ces infirmiers, journalistes et simples civils palestiniens qui ne cessent de lutter malgré le deuil.
