Garer sa voiture au centre-ville d’Annaba n’est pas une mince affaire, ni chose aisée. C’est un défi quotidien pour ceux qui travaillent au centre-ville et qui sont contraints de perdre beaucoup de temps pour trouver enfin où garer leurs véhicules. Le problème s’est aggravé davantage ces derniers jours, car certains propriétaires de véhicules ne semblent plus motivés à rechercher les lieux de stationnement légaux réservés par l’APC. Ainsi, le problème de stationnement anarchique a pris de l’ampleur et a rendu très difficile la circulation routière au centre-ville déjà étouffée par des embouteillages monstres. Face à ce constat amer, l’on se demande pourquoi les autorités locales trainent sur le dossier poussiéreux des parkings à étages, depuis le temps qu’on en parle. Un silence d’autant plus regrettable que ce secteur a aujourd’hui plus que jamais besoin d’une réforme concrète et révolutionnaire qui pourrait s’articuler autour des axes suivants : l’assainissement total des parkings sauvages , la création de nouveaux espaces plus fonctionnels, l’incitation des municipalités et des privés à l’investissement dans ce créneau rentable des parkings à étages et souterrains.
Sihem Ferdjallah