Les exportations algériennes hors hydrocarbures pourraient atteindre les 5 milliards de dollars (USD) d’ici fin 2021, a indiqué mardi à Alger le secrétaire général du ministère du Commerce, Redouane Allili.
S’exprimant en marge de la cérémonie d’ouverture du 1er Salon import-export inter Africains (IMPEX 2021), M. Allili a affirmé que « les exportations algériennes hors hydrocarbures pourraient atteindre les 5 milliards USD d’ici fin 2021, malgré les effets de la pandémie sur l’activité économique ».
« En dépit des conséquences de la crise sanitaire du Covid-19, nous avons pu multiplier les actions d’exportations hors secteur des hydrocarbures, ce qui nous permettra de réaliser un montant entre 4,5 à 5 milliards USD d’ici la fin de l’année », a-t-il précisé.
A cet effet, il a souligné que la Zone de Libre échange continentale africaine (ZLECAF) constitue une « véritable opportunité » pour le pays, pouvant lui permettre de multiplier durant les deux prochaines années ses exportations par cinq envers les pays africains.
M. Allili a appelé les entreprises algériennes à saisir cette opportunité de la ZLECAF, en prenant « les devants pour faire la promotion des différents produits destinés à l’exportation ».
Dans ce sens, il a précisé que le ministère du Commerce travaille actuellement pour la redynamisation des Conseils d’affaires avec l’ensemble des pays africains et pour déterminer toutes opportunités pouvant aider au développement des échanges interafricains.
« Les hommes d’affaires algériens et africains peuvent également déterminer ces opportunités en raison de leur présence perpétuelle sur le terrain à travers notamment les échanges commerciaux », a t-il ajouté.
M. Allili a assuré, dans ce sillage, que « les rencontres d’affaires et d’échanges entre les responsables d’entreprises algériennes et africaines ont déjà commencé et visent à déterminer les opportunités en vue de nouer des partenariats gagnant-gagnants ».
Invitant les entreprises africaines à investir en Algérie, le SG du ministère du Commerce a assuré que ces opérateurs bénéficieront de toutes les facilitations nécessaires en plus des avantages accordés dans le cadre de la ZLECAF.
S’agissant des objectifs de développement des échanges commerciaux interafricains fixés à 3000 milliards de dollars sur le long terme par l’Union africaine (UA), le responsable du ministère du Commerce a estimé que « l’Algérie est en mesure de prendre une part importante de ces échanges », à la condition que « les entreprises algériennes saisissent cette opportunité offerte par la zone africaine de libre échange ».
Evoquant par ailleurs la Grande zone arabe de libre échange (GZALE), il a affirmé que celle-ci sera également consolidée, tout en rappelant que neuf (9) pays arabes, dont la Tunisie, sont membres de la ZLECAF.