Futur parlement : Mohamed Charfi y voit « un jalon sur la voie de la construction du consensus national »

Mohamed Charfi a animé samedi un point de presse pour un nouveau bilan de la campagne électorale, à sa deuxième semaine et à trois jours de sa clôture, mardi , jour à partir duquel tous les candidats seront tenus d’observer un « silence électoral ».

Le Président de l’ANIE a profité pour faire défiler des chiffres, non sans s’emmêler un peu les pédales d’ailleurs, revenant avec des données plus affinées sur le nombre de candidats définitifs qui est de 22.554 dont 10.464 partisans, 12.086 indépendants et 272  pour la communauté nationale à l’étranger.

« La belle surprise », comme la qualifie Mohamed Charfi, c’est le nombre d’universitaires qui est de 19.942 candidats, soir 74%du total des candidats, avec 310 listes qui ne comptent que des universitaires.

Ce qui est « de bonne augure » pour Mohamed Charfi, qui voit dans « cette quantité et qualité intellectuelle », le gage d’un meilleur avenir politique pour le pays et surtout « un jalon sur la voie de la construction du consensus politique national ».

Le président de l’ANIE, revenant sur les 6098 meetings et autres actions de proximité des candidats et des chefs des partis, durant ces deux semaines de campagne, relève « une maturité », « une responsabilité » dans le discours politique des candidats qui se sont gardés « des attaques personnelles et des invectives.

Se félicitant du fait qu’ils (les candidats) ont respecté la charte d’éthique et de déontologie, signée la veille du démarrage de la campagne, qui aura donc été nickel, en dépit de quelques dépassements jugés « anecdotiques ».

Interrogé sur le taux de participation, sur la base du nombre de candidatures, Mohamed Charfi s’est bien gardé d’avancer un quelconque chiffre ou un quelconque pronostic, rappelant que « la mission de l’ANIE « est de mettre les conditions logistiques et politiques et de sensibiliser sur l’importance de l’acte de vote. »

Au sujet du risque d’abstention qui pèse sur le rendez-vous du 12 juin, Mohamed Charfi s’en est tenu à un principe simple, à savoir « la liberté de voter ou de ne pas voter en conscience », mais ajoute t-il « en démocratie personne ne peut empêcher un citoyen de voter ». A bon entendeur!

 

 

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