Le jour même où Abdelaziz Djerad déposait sa démission, selon l’article 113 de la Constitution, le MSP s’est exprimé pour reclamer à nouveau au pouvoir un « gouvenement d’unité nationale avec une assise sociale et politique larges qui lui permettrait de concrêtiser les attentes du peuple formulées, lors de la campagne des législatives. »
Un gouvernement qui doit être, précédé d’un « dialogue stratégique à propos du présent et de l’avenir pays », écrit Abderazk Makri qui appelle les partis vianqueurs des législatives du 12 juin, selon les résultats définitifs proclamés par le Conseil constituionnel, à « un dialogue transparent pour définir ce qui doit être le meilleur pour l’Algérie, après les législatives ».
Le MSP profite de sa sortie politique jeudi pour annoncer son projet d' »entamer des contacts politiques avec les composants de la classe politique, au-delà des partis qui ont participé aux législatives ».
Le MSP persiste et signe quant à la fraude lors du scrutin législatif, en l’imputant aux « résidus de la Issaba » et tout donnant acte au Conseil constitutionnel des résultats, annonce que le MSP est concerné par la course au Perchoir, tout en désignant d’ores et déja Ahmed Sadok comme chef du groupe parlementaire du MSP.
Avec une large majorité du courant nationaliste, soit un total de 255 députés ,le président Tebboune a les coudées franches pour former un gouvernement sans les islamistes, mais ce serait alors, le cas échéant, une forme d’entourloupette aux islamistes, notamment le MSP, qui ont adhéré au procesus électoral, contrairement aux démocrates qui ont boycotté.