– Le plan d’action du Gouvernement, approuvé lors de la réunion extraordinaire du Conseil des ministres présidée lundi par le Président Tebboune, prévoit plusieurs réformes visant la concrétisation de la relance et du renouveau économiques.
Il s’agit de la modernisation du système bancaire et financier, de la consolidation de la réforme du secteur public marchand et de la gouvernance des entreprises publiques, précise un communiqué de la Présidence de la République.
Le plan d’action est, également, axé sur l’amélioration de l’attractivité du climat d’investissement et la garantie de la stabilité juridique et institutionnelle, ou encore sur la réforme du Guichet unique en élargissant ses prérogatives pour lui permettre de jouer un véritable rôle en offrant des services aux investisseurs.
Le renforcement de l’intégration du secteur parallèle dans les canaux officiels ainsi que le développement du foncier économique et l’amélioration de son exploitation figurent sur le plan d’action qui prévoit, par ailleurs, l’encouragement de l’Initiative par la dépénalisation de l’acte de gestion.
La feuille de route du gouvernement inclut, au plan économique, la modernisation du secteur agricole, de la pêche et développement des zones rurales, la promotion de l’industrie pharmaceutique, le soutien du développement industriel et le renforcement de la production locale de médicaments.
En matière des ressources en eau, le plan d’action tend à approvisionner les citoyens en eau sur l’ensemble du territoire national, poursuivre l’interconnexion des barrages, exploiter les eaux souterraines dormantes et assurer la maintenance des réseaux.
Dans le même contexte, le plan met en avant la nécessité de renforcer les mesures d’économie des ressources en eau et de lutte contre leur gaspillage.
Par ailleurs, la feuille de route prévoit « la réunion des conditions d’une véritable relance de l’industrie cinématographique ».
Intervenant au terme de l’exposé, le président de la République a mis en avant l’importance de maîtriser l’inflation et de hisser le plafond des objectifs de développement 2021-2022.
De même qu’il a souligné l’intérêt d’augmenter les capacités nationales de stockage des eaux de 10 milliards m3 à 12 milliards m3, a conclu le communiqué.