La station de dessalement de l’eau de mer de Bousmaïl (W. Tipasa) sera mise en service à la fin octobre prochain, a indiqué dimanche dernier à l’APS le directeur d’aménagement des stations de dessalement de l’eau de mer Alger-ouest à l’Algérienne des eaux (ADE), Idir Bouraya.
D’une capacité de production de 10 000 m3/jour, la station de dessalement de Bousmail sera la dernière à réceptionner au titre du plan d’urgence élaboré par le ministère des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique pour faire face à la pénurie d’eau enregistrée dans les wilayas d’Alger et de Tipasa.
Outre la station de Bousmaïl, ledit plan prévoit la réhabilitation et l’extension de trois autres stations de dessalement, à savoir les stations de Palm Beach, d’une capacité de production de 5000 m3/jour, opérationnelle depuis le 19 août dernier, de Ain Benian (10.000 m3/jour), mise en service samedi, et celle de Zeralda (10 000 m3/jour), dont la mise en service est prévue pour la fin septembre.
Après l’entrée en service de cette dernière station prévue dans le programme d’urgence, près de 226 000 de la population à Alger et Tipasa bénéficieront des eaux dessalées produites par ces quatre stations, a indiqué le même responsable.
Il s’agit de 55 000 habitants dans la commune de Staoueli, 66 000 habitants dans la commune de Ain Benian, 55 000 dans la commune de Zeralda et 55 000 dans la commune de Bousmail, a-t-il ajouté.
M.Bouraya a souligné, en outre, que les travaux de réhabilitation et d’extension de ces quatre structures hydriques ont été menés par des compétences 100% algériennes, alors que les pompes ont été importées d’Allemagne, arguant qu’il s’agit d’équipements de « technologie de pointe », garantis 10 ans.
