Harragas : Opérations de sauvetage et recherche au large de Skikda

Pendant les mois de juillet, aout et septembre, le phénomène de l’immigration clandestine a explosé. Les militants des droits de l’homme ont tiré la sonnette d’alarme, notamment en Espagne où le jeune activiste Francisco José Clemente s’est engagé au profit des migrants arrivés en Espagne sur les embarcations de fortune.

 

L’hiver approche et l’automne est sur le point de nous quitter, et pourtant les jeunes algériens tentent toujours de traverser la méditerranée malgré le danger et le risque de mort. La recrudescence de départs des « harraga » fait froid dans le dos.

 

L’information relayée vendredi 19 novembre par le média arabophone El Nahhar  traduit encore une fois la gravité du phénomène. En effet, les unités des garde-côtes de la wilaya de Skikda sont intervenues à l’aube de ce vendredi pour secourir un groupe de harraga dont l’embarcation s’est renversée.

 

Trois harragas dont une femme, ont été sauvés : Parmi eux, se trouvaient une femme et deux hommes dont l’âge varie entre 17 ans et 33 ans. Les trois personnes ont été sauvées par les unités des garde-côtes, puis transférées par les éléments de la protection civile vers les services d’urgence.

Selon la même source, l’embarcation qui avait démarré des cotes de Skikda, plus précisément d’Ain Oum Leksab à Collo pour arriver aux côtes italiennes, portait 15 harragas. Or, seulement trois d’entre eux ont été sauvés, tandis que les recherches se poursuivent pour retrouver les autres.

Disparition de plusieurs harragas en un mois

 

Rappelons dans ce contexte, que pas moins de trois embarcations avaient quitté l’Algérie à partir de la troisième semaine du mois d’octobre. Autrement dit, en seulement deux semaines, beaucoup d’algériens et algériennes ont traversé la méditerranée.

 

Il s’agit d’un bateau transportant 21 personnes, dont cinq femmes et huit jeunes enfants, parties de chlef, en direction d’Alicante. Une autre embarcation avait démarré  d’Oran avec à son bord cinq personnes. A cela s’ajoute, le naufrage d’une patère, avec à son bord 14 harraga, dont une femme, du côté d’Almeria, lit-on dans un article daté du 23 octobre dernier et publié sur liberté.

 

Selon le journal francophone, seulement deux corps ont été repêchés,  tandis que le reste des passagers est porté disparu. L’activiste espagnol Francisco Martin n’a pas manqué à qualifier de « désastre » ce qui se passe sur la route migratoire de l’Algérie vers l’Espagne.

 

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