Depuis quelques jours, le parquet italien mène le dernier volet d’une enquête sur la Juventus pour une éventuelle fraude fiscale. L’infraction aurait été commise au cours des exercices 2019, 2020 et 2021. Les « bianconeri », dans une déclaration officielle, ont reconnu ces enquêtes et se sont engagés à coopérer avec elles. Des opérations telles que la vente de Pjanic et l’achat d’Arthur ont été mises en cause.
« La Juventus coopère avec les enquêteurs et est confiante de clarifier tous les aspects de l’intérêt du Procureur. Elle estime avoir agi en conformité avec les lois et règlements régissant l’information financière, dans le respect des principes comptables et conformément aux pratiques internationales de l’industrie du football et aux conditions du marché », indique le texte.
Dans la même lettre, la « Vecchia Signora » énumère les documents qu’elle a remis aux autorités pour examen. En principe, cela donne l’impression que le conseil d’administration est calme et n’a rien à cacher, puisqu’il n’a opposé aucune résistance à l’accès des organes de contrôle aux entrailles de son système opérationnel.
Mais sur quoi porte l’enquête en particulier ? Comme le rapportent des médias italiens tels que la « Gazzetta dello Sport », le bureau du procureur veut vérifier que la Juventus n’a pas gonflé artificiellement les montants de certains transferts pour dissimuler d’autres types de revenus. Cette pratique est illégale et constituerait une fraude comptable.
(SELON BESOCCER)