A Stamford Bridge, pour la 13e journée de Premier League, Michael Carrick sera très probablement pour la dernière fois sur le banc.
Jeudi prochain, pour la réception d’Arsenal, Rangnick devrait être aux commandes, et ce jusqu’à la fin de la saison avant, en principe, de prendre un rôle de conseiller cet été quand un autre entraîneur de long terme aura été choisi.
Carrick a fait du bon travail, mardi en Ligue des champions, avec une victoire à Villarreal (2-0) qui a qualifié Manchester pour les huitièmes de finale, en position de premier de son groupe.
Les principes de jeu étaient restés très proches de ceux sous Ole Gunnar Solskjaer, démis de ses fonctions 48 heures plus tôt, même si la titularisation de Donny van de Beek et le rôle de « joker » dévolu à Bruno Fernandes ont probablement joué un rôle décisif dans l’issue positive du match.
L’arrivée de Rangnick devrait cependant rapidement dynamiter le schéma très frileux mis en place en Espagne et qui a de bonne chance d’être reproduit dimanche contre les Blues.
– Vitesse et prise de risques –
Le coach allemand, « mentor » de Jürgen Klopp, ne jure que par un football fait pour étouffer l’adversaire dans son camp par le « contre-pressing », et pour l’agresser par des passes verticales rapides à la récupération du ballon.
Un joueur comme Fernandes semble taillé sur mesure pour ce jeu et devrait vite être une pièce-maîtresse dans le Manchester « façon Rangnick ».
Van de Beek, que Solskjaer ne faisait jouer qu’en tout dernier recours, aura vraisemblablement une place bien plus importante dans la rotation –peut-être même dans le onze de départ– avec un jeu plus proche de celui professé par son ancien entraîneur Erik ten Hag à l’Ajax.
(SELON BESOCCER)