Les héros ne meurent jamais, il ne s’agit pas là du film d’Alfred Hitckok, mais rassurez-vous de la balle ronde où le suspens a retenu en haleine des millions de téléspectateurs qui ont suivi la finale de la coupe Arabe à Doha. Une finale de rêve entre l’ambitieuse équipe du magique Majid Bouguera qui a réussi de se draper de la couronne Arabe pour la première fois de son histoire dans un duel farouche avec nos voisins les Aigles de Carthage, eux aussi plus ambitieux que jamais mais ce n’était pas compter avec cette paire de Belaili et Yacine Brahimi qui dès le début de la compétition avaient affiché leurs ambitions d’élever haut les couleurs nationales au bout de l’effort avec une grande maîtrise dans leur jeu. Ce qui leur a valu la désignation des meilleurs joueurs. Cette maîtrise du jeu et cette fougue de nos représentants a suscité de vives réactions et admirations à Doha suivies des liesses en Algérie et outre-mer au coup de sifflet final de l’Arbitre Allemand Daniel Siébert. C’est dire aussi que les « verts » restent invaincus depuis la consécration Africaine en terre Africaine. Tous les observateurs présents et dans d’autres continent avaient donné leur pronostic pour les « verts ». Cette couronne historique a été soulevée haut et fort par le capitaine du bateau Rais Ouaheb El Bolhi sous les Zooms des caméras et télévision du monde entier et mieux encore la nouvelle vague Algérienne des « verts » nous a fait découvrir l’émergence de grands talents, avec Boudrane, Chiti, Belamri,Togai et d’autres. C’est dire que la relève existe. Avec cette nouvelle vague des jeunes et coéquipiers du talentueux Benaili qui ont fait d’ailleurs étalage de leur force collective contre la Tunisie et durant toute la compétition nous rassurent pour d’autres joies de la balle ronde et de la qualification en coupe du monde. Mais on n’est pas là encore. A présent savourons paisiblement cette couronne Arabe. C’est le plus important en attendant.
Tayeb Zgaoula
