– Des dizaines de milliers de supporters ont déferlé, dimanche soir, pour accueillir la sélection algérienne de football qui a remporté, pour la première fois de son histoire, la Coupe arabe suite à sa victoire samedi à Doha (Qatar) face à l’équipe tunisienne (2-0 en prolongation).
Dès le début de l’après-midi, hommes, femmes, enfants et même des personnes âgées se sont alignés sur le trajet du passage du cortège pour acclamer les poulains de Madjid Bouguerra, en scandant « one, two, three, viva l`Algérie » et « championé championé », dans une ambiance rappelant les célébrations de la coupe continentale de 2019, le parcours du Mondial de 2014 ou encore l’épopée d’Oumdourman de 2009.
Bravant le froid glacial, les inconditionnels des Verts qui se sont rassemblés pour voir de près leurs idoles et les féliciter pour le parcours honorable dans cette compétition arabe, arboraient l’emblème national et scandaient à vive voix les chants à la gloire des « Combattants du désert ».
Cette foule impressionnante a compliqué la tâche aux éléments de la sûreté et de la
Gendarmerie nationales qui ont trouvé des difficultés immenses à frayer un chemin au cortège.
== Quelque temps avant les acclamations =
Il était huit heures et quart du soir lorsque l’avion, transportant les coéquipiers d’Ilyes Chetti, s’est posé sur l’aérodrome de Houari Boumediène.
Les Guerriers du désert ont été reçu officiellement par le staff du Gouvernement dirigé par le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, avant que le cortège ne prenne le départ en direction des supporters venus très nombreux, emplis d’enthousiasme.
A la Place du 1er mai, des dames portant des bébés, des jeunes filles, des jeunes hommes et même des personnes âgées, attendaient avec impatience, le drapeau national à la main, l’arrivés des « Fennecs ». Les vuvuzela raisonnaient, des « selfies » ici et là.
La foule a envahi les rues et les ruelles d’Alger, acclamant le sacre de l’équipe nationale et louant les joueurs de l’entraîneur Madjid Bougherra, appelé « Magic » à juste titre.
Sortir de l’aéroport a été difficile pour les coéquipiers de Youcef Blaïli qui n’ont atteint le cœur de la capitale qu’à 23 heures 30 mn.
Le bus à impériale transportant les héros était là, avançant lentement …. dans une ambiance colorée de feux d’artifices.
La vague humaine accompagnait le cortège qui sillonnait la capitale, au milieu d’un renfort sécuritaire, pour arriver à l’hôtel El Aurassi (El Biar), où ils devaient passer la nuit avant d’être reçus par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lundi au Palais du peuple.
Ce n’est qu’à cette dernière station que les supporters ont rebroussé chemin, certains à pied, d’autres en voiture, dans la même ambiance festive, en espérant revivre ce scénario en finale de la Coupe d’Afrique des nations-2022 au Cameroun (9 janvier – 6 février), et monter sur le trône avec un troisième titre africain.