Les chiens peuvent détecter le Covid-19 aussi bien qu’un test PCR, selon une étude

« Nos résultats montrent l’excellente sensibilité de la détection du SARS-CoV-2 par les chiens », en comparaison avec les résultats obtenus par tests PCR, notent les chercheurs.

Le flair des chiens est-il aussi efficace pour détecter le Covid-19 que les tests de dépistages nasopharyngés? C’est en tout cas ce que suggèrent les résultats d’une étude réalisée par les chercheurs de l’AP-HP (Assistance Publique – Hôpitaux Paris) et de l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, publiée mercredi dans la revue scientifique américaine PLOS-ONE (Public Library of Science).

« Nos résultats montrent l’excellente sensibilité de la détection du SARS-CoV-2 par les chiens en utilisant le RT-PCR nasopharyngé comme référence de comparaison », écrivent-ils. « Les tests canins sont non-invasifs et fournissent des résultats immédiats et fiables ».

Selon leurs résultats, la sensibilité de la détection canine – soit sa capacité à détecter les cas positifs – était de 97%, « atteignant même les 100% chez les individus asymptomatiques », explique l’étude. La spécificité (probabilité d’obtenir un test négatif chez des personnes non-malades) était de 91 %, atteignant 94 % chez les individus asymptomatiques. Ces pourcentages sont équivalents à ce que l’on retrouve avec le test RT-PCR.

« La publication de cette étude dans la revue PLOS-ONE vient confirmer scientifiquement la capacité des chiens à détecter une signature olfactive de la Covid-19 », souligne l’AP-HP dans un communiqué ce jeudi.

Les chiens soumis à des tests olfactifs

Cette étude a été réalisée du 16 mars 2021 au 9 avril 2021 sur 335 personnes, parmi lesquelles 109 ont été testées positives au test RT-PCR. 78 participants étaient symptomatiques, 31 asymptomatiques. Les chiens utilisés étaient, bien sûr, entraînés à la détection olfactive du Covid-19.

Pour mesurer leur capacité à reconnaître les personnes qui avaient le Covid-19, « des échantillons de sueur axillaire ont été recueillis via des compresses posées deux minutes sous les aisselles des participants à l’étude. Elles ont ensuite été enfermées dans des bocaux puis ont été reniflées par au moins deux chiens différents », expliquait l’AP-HP en mai 2021.

(SELON MSN)

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