ALGER – Des membres du Conseil de la nation ont salué, mardi, le texte de loi complétant la loi 01-11 relative à la pêche et à l’aquaculture, constituant ainsi « une valeur ajoutée » au secteur.
Après présentation du texte de loi par le ministre de la Pêche et des Produits halieutiques, Hicham Sofiane Salawatchi, lors d’une plénière présidée par le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, des membres du la chambre haute du Parlement ont affirmé que ce texte contribuerait à « la hausse des capacités de production du secteur et à l’amélioration de la situation socio-économique de ses professionnels ».
Mohamed Benteba du tiers présidentiel, a estimé que le texte de loi « exprime les attentes des professionnels du secteur », jugeant nécessaire de soutenir et d’accompagner l’application de cette loi et de recourir aux médias pour faire connaître ses avantages et ses opportunités pour l’investissement.
Appelant à consentir « de grands efforts » dans les régions sud pour élargir le champ de l’aquaculture, le même sénateur a fait état de l’existence de plusieurs lacs dans ces régions à l’image de Touggourt à même de contribuer au développement de l’aquaculture.
Le membre Chafi Si Ali (FLN) a indiqué que le secteur de la pêche et de l’aquaculture constitue « l’une des alternatives proposées pour booster la croissance économique au regard des potentialités dont il recèle », appelant à s’intéresser à l’investissement dans la flotte de la pêche et à accompagner la fabrication dans ce domaine.
Quant au membre Mebarek Felouti (RND), il a insisté sur l’impératif d’accélérer l’élaboration d’une loi d’orientation relative à la pêche et à l’aquaculture, d’assurer le matériels de pêche en haute mer et de s’intéresser à l’élément humain spécialisé pour passer à la pêche professionnelle.
Le membre Kamel Khelifati (FLN) a affirmé la nécessité d’inciter les jeunes à investir dans l’aquaculture, de créer des instituts de formation dans les métiers de la pêche en exploitant les technologies modernes dans ce domaine et de conclure des marchés de partenariat avec les pays pionniers en matière d’exploitation idoine de la pêche en hautes mers.
Les membres du Conseil de la nation ont exposé durant les débats plusieurs préoccupations dont les prix des poissons et l’entrée en service de certaines structures de la pêche.
(SELON APS)