– Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum et le vice-président de la Confédération helvétique, chef du Département fédéral des Affaires étrangères, M. Ignazio Cassis ont convenu, dimanche dernier à Alger, de renforcer la coopération entre les deux pays dans les différents domaines d’activité, affirmant qu' »il y a une entente entre les deux parties en vue de régler pacifiquement les crises dans la région et à l’échelle internationale ».
« Nous venons de terminer notre réunion de travail au cours de laquelle nous avons abordé des sujets assez importants et constructifs. Nous avons passé en revue les relations dans les domaines politiques, scientifiques, économiques, techniques et culturelles », a déclaré M. Boukadoum au terme d’une réunion de travail avec son homologue suisse, élargies aux délégations des deux pays, soulignant que « les deux parties ont noté avec satisfaction la qualité des relations entre les deux pays ».
« Au delà des relations bilatérales, nous avons discuté de nombreuses questions d’intérêt commun dans la région et à l’échelle internationale à l’instar de la question du Sahara Occidental, de la Libye et du Sahel », a ajouté le chef de la diplomatie algérienne.
Il a indiqué à ce propos que « les deux parties ont convenu de coordonner dans les différents domaines en vue de favoriser le règlement pacifique de ces crises ».
M. Boukadoum a déclaré, en outre, qu' »il a réitéré à cette occasion le soutien de l’Algérie pour la candidature de la Suisse au poste du membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour le période de 2023-2024 et il s’est assuré du soutien de la Suisse pour la candidature de l’Algérie au poste du membre non permanent au Conseil de Sécurité durant la période 2024-2025″.
« Si nous arrivons à être élus durant cette période, ça sera une période commune entre l’Algérie et la Suisse durant 2024 », a souligné M. Boukadoum, rappelant que « l’Algérie a eu le soutien de l’Union africaine (UA) pour sa candidature au poste du membre non permanent au Conseil de sécurité ».
De son côté, le chef du département fédéral des Affaires étrangères, M. Ignazio Cassis a indiqué après avoir rappelé le passé historique entre l’Algérie et la Suisse remontant à la guerre d’indépendance d’Algérie, notamment les efforts de la Suisse dans la facilitation des accords d’Evian, que « les deux parties ont parlé des échanges économiques, de l’émigration, de l’extrémisme violent et de la prévention de ce dernier ».