Vers l’ère du véhicule électrique : Le déploiement des bornes Sirghaz

 

C’est une refonte en profondeur qui s’annonce pour le secteur automobile algérien avec le PLF 2026. Le gouvernement dévoile un ensemble de mesures fiscales et réglementaires qui impacteront tous les usagers de la route. 

Du renchérissement du coût de la vignette automobile à l’importation massive de bus, en passant par un resserrement des contrôles aux frontières, la mobilité en Algérie entre dans une nouvelle ère.

Ces décisions, issues des travaux du Conseil des ministres, dessinent une politique des transports à la fois plus exigeante et plus orientée vers le service public.

Vers l’ère du véhicule électrique : le déploiement des bornes Sirghaz

La transition énergétique prend une dimension concrète avec le lancement d’un programme national d’infrastructures de recharge. Le gouvernement annonce l’installation de 1 000 stations de charge Sirghaz pour véhicules électriques, déployées sur l’ensemble du territoire national.

Ces bornes ultra-rapides s’installeront stratégiquement le long des autoroutes, dans les zones urbaines et sur les aires de service. Formant ainsi le socle technique indispensable au développement de la mobilité électrique en Algérie.

 PLF 2026 : hausse des tarifs des visites techniques et vignettes automobile

Les automobilistes devront s’attendre à une révision à la hausse des tarifs de la visite technique et vignettes auto. Cette augmentation, qui concerne aussi les motocyclettes, s’inscrit dans une logique de renforcement du contrôle technique.

Parallèlement, une taxe spécifique de 400 000 dinars est instaurée sur l’achat des yachts, bateaux de plaisance et jet-skis.

Trafic frontalier : durcissement des contrôles et des taxes en vue

Pour lutter contre la contrebande et les sorties répétées du territoire, le gouvernement resserre considérablement l’étau fiscal aux frontières. Les droits de passage pour les poids lourds et les véhicules utilitaires bondissent à 5 000 dinars pour les moins de 10 tonnes et 12 000 dinars au-delà.

Pour les voitures particulières, le gouvernement a insaturé une tarification progressive de la taxe de sortie. Elle démarre à 1 000 dinars et peut atteindre 25 000 dinars pour quatre départs ou plus dans la même journée.

L’importation de véhicules d’occasion de mois de 5 ans : ce que change vraiment le PLF 2026

Le projet de loi maintient le régime actuel pour les Algériens résidant à l’étranger. Ils conservent leur droit d’importer un véhicule neuf, qu’il s’agisse d’une voiture de tourisme, d’un utilitaire ou d’un deux-roues. Sous réserve d’immatriculation. En revanche, ils ne sont pas concernés par la nouvelle disposition sur les véhicules de moins de cinq ans, mesure réservée exclusivement aux nationaux résidant ou souhaitant résider en Algérie.

L’ensemble des autres règles applicables au changement de résidence demeure inchangé. Ainsi, ce cadre stable assure la continuité des droits acquis pour la communauté nationale établie à l’étranger.

Ce train de mesures, issu des directives du Conseil des ministres du 3 septembre 2025, représente un tournant dans la politique des transports algériens. Entre durcissement fiscal et assouplissements ciblés, le gouvernement tente de trouver un équilibre entre les impératifs économiques, les besoins des citoyens et les objectifs de sécurité.

 

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