Le Centre de Recherche en Environnement d’Annaba a abrité, avant-hier, une table ronde marquant l’ouverture officielle du réseau thématique des Centres d’Appui à la Technologie et à l’Innovation dédié aux technologies vertes. Cette rencontre, organisée à l’occasion de la journée inaugurale, a réuni un large panel de responsables, de chercheurs, de spécialistes de la propriété intellectuelle et de représentants d’institutions universitaires et économiques, venus réfléchir ensemble aux contours de ce nouveau cadre collaboratif.
Dès l’ouverture des travaux, les participants ont souligné l’importance d’unir les efforts autour de l’innovation verte, devenue aujourd’hui une priorité incontournable pour répondre aux enjeux environnementaux et économiques. Les échanges ont permis de présenter les grandes lignes de la feuille de route du réseau, d’explorer les pistes de coopération entre les structures de recherche et les opérateurs économiques, et de mettre en avant l’importance de créer un espace de dialogue continu entre tous les acteurs impliqués.
La table ronde s’est distinguée par la richesse des interventions. Les représentants de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle ont insisté sur la nécessité d’intégrer les principes de la protection intellectuelle dans le processus d’innovation, afin de garantir une valorisation optimale des solutions technologiques développées dans le domaine environnemental. Du côté des institutions nationales, les responsables du Centre de Recherche en Environnement, de l’Institut National de la Propriété Industrielle, du secteur agricole, de l’énergie, des mines et du programme de l’économie bleue ont mis en avant la complémentarité de leurs missions et l’importance d’une synergie durable.
L’initiative a également été enrichie par la contribution des universités et centres de recherche impliqués dans le réseau, notamment ceux spécialisés dans les biotechnologies, les énergies renouvelables et l’innovation technologique. Les échanges ont porté sur les moyens de renforcer les capacités des centres d’appui, d’encourager la recherche appliquée et de favoriser l’émergence de projets innovants liés aux technologies propres. Les représentants des structures d’accompagnement entrepreneurial ont, eux aussi, partagé leur vision sur les mécanismes permettant de soutenir la création de startups vertes et d’accompagner les jeunes porteurs d’idées dans la maturation de leurs projets.
La rencontre s’est conclue dans un climat d’optimisme, marqué par un consensus autour de la nécessité de structurer ce nouveau réseau sur des bases solides. La création de la cellule fondamentale du réseau thématique des technologies vertes a été annoncée comme une première étape vers une action coordonnée au service de la transition écologique et du développement durable. Cette dynamique, selon les participants, permettra de renforcer le rôle des centres d’innovation dans la promotion d’une économie respectueuse de l’environnement, capable de répondre aux défis actuels tout en offrant des perspectives nouvelles à la recherche scientifique et au développement technologique.
À travers cette initiative, les acteurs réunis ont réaffirmé leur engagement à œuvrer ensemble pour faire des technologies vertes un levier majeur de progrès, d’innovation et de durabilité. L’ensemble des partenaires espère ainsi impulser une nouvelle ère de collaboration, fondée sur le partage, la créativité et la volonté de bâtir un avenir plus vert pour l’Algérie.
S.F
