Les discussions avec le partenaire russe pour la production du vaccin anti-Covid-19 « Sputnik V » sont « très avancées », les deux parties étant sur le point de finaliser le projet, a fait savoir mardi le directeur de la régulation au ministère de l’Industrie pharmaceutique, Bachir Alouache.
S’exprimant sur les ondes de la radio chaine 1, M. Alouache a indiqué que le ministère de l’Industrie pharmaceutique avait pris, « en application des instructions du président de la République lors de son dernier discours et du Conseil des ministres », toutes les mesures nécessaires et mobilisé tous les moyens matériels et humains en vue de faciliter l’entrée en service du projet de production du vaccin russe Sputnik V.
Il a précisé, dans ce cadre, que les discussions avec le Fonds russe d’investissements directs (RDIF) étaient « très avancées », en ce sens que les deux parties s’attèlent à l’examen des conditions pour l’entrée en service du projet de production du vaccin Sputnik V en Algérie.
Assurant que l’Algérie était en mesure de produire ce vaccin au vu de son expérience en la matière et au nombre de laboratoires qu’elle possède, des laboratoires produisant, a-t-il rappelé, des produits biothérapeutiques qui utilisent des technologies similaires aux technologies de production du vaccin, le même intervenant a indiqué la nouveauté pour ces laboratoires réside dans les technologies utilisées dans la production du vaccin anti-Covid.
Il a relevé, en outre, la possibilité d’entamer des négociations avec le partenaire chinois pour la production d’un de ses vaccins anti-Covid.
Concernant les modes de production, M. Alouache a fait état de 4 étapes de production du vaccin. La première étape, qui concerne les cellules vitales, plus difficile, car exigeant une technologie de pointe, soulignant que le partenaire russe s’est engagé à la transférer en Algérie.