Depuis maintenant quelques jours, la ville d’Annaba étouffe et continue à crouler sous le poids des véhicules légers et poids lourds. Les bouchons sont, désormais, le lot quotidien des automobilistes à travers les artères et les ruelles de la ville et notamment au centre-ville la journée et la corniche le soir, particulièrement, la rue de l’ALN. Ainsi, des milliers de véhicules transitent quotidiennement par ce tronçon, desservant trois principaux axes de la ville, dont la rue Emir Abdelkader, la rue Gambetta, le cours de la Révolution, ajouté à cela l’axe routier « Lauriers roses – El Hattab menant vers la Plaine Ouest ( ex les Allemands) devenue infernale et qui engendre des embouteillages sans précédent, vu le flot incessant des véhicules tous types qui altèrent par leurs rejets toxiques et polluant l’environnement en plus des travaux de réfection des routes entamés, il y a quelques jours. Ces travaux n’ont fait qu’accentuer les désagréments des habitants et des usagers de cette route. La cause de cette situation trouve son explication dans la lenteur du rythme de l’avancement des travaux. Avec cela, on constate à tous les niveaux, une absence de gestion rationnelle du temps des moyens de transports publics et privés. Durant les heures de pointe, c’est l’anarchie totale de par la présence de plusieurs centaines de passagers. La situation est la même au niveau de tous les transports en commun, public ou privé. Une situation qui risque de s’aggraver en ce mois sacré de Ramadhan, où il deviendra quasiment impossible de circuler en voiture en ville. Il est plus que nécessaire de remédier à la situation par un projet pouvant désengorger la ville.
Imen.Boulmaiz
