Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour, a reçu jeudi dernier à Alger, l’ambassadeur Coordonnateur résident du Système des Nations Unies en Algérie, Eric Overvest, avec lequel il a passé en revue l’état de la coopération dans les domaines de la transition énergétique et du développement durable, a indiqué un communiqué du ministère.
Lors de cette audience, qui s’est déroulée au siège du ministère, les deux parties ont passé en revue l’état des relations de coopération dans les domaines de la transition énergétique et du développement durable, notamment la mise en oeuvre des Objectifs de développement durable (ODD) conformément à l’agenda 2030 de l’ONU avec les programmes, fonds et institutions spécialisées des Nations Unies, a précisé la même source.
Le ministre de la Transition énergétique a présenté les activités de son département et a indiqué que l’Algérie est « pleinement engagée » dans la réalisation de ses objectifs à travers la mise en place d’une « politique volontaire de transition énergétique progressive » axée sur le développement des énergies renouvelables, la promotion de l’efficacité énergétique, le changement du modèle énergétique et la recherche et le développement, a ajouté le communiqué.
M.Chitour a évoqué, aussi, les différentes opportunités de coopération bilatérale avec les Nations Unis dans le domaine des énergies renouvelables et les moyens de leur consolidation, tels que l’énergie solaire, l’énergie géothermique, l’hydrogène, la locomotion électrique, le renforcement des capacités, et le développement d’industries locales pour les besoins nationaux, pour une meilleure consommation.
Le ministre a émis, à l’occasion, le souhait d’un accompagnement en matière de partage d’expertise et d’expérience, de renforcement des capacités et ce à travers des actions concrètes devant sortir de l’indépendance technologique par le développement des partenariats et de coopération.
De son coté, M. Overvest s’est dit être prêt à intervenir auprès des agences non résidentes en Algérie, à l’instar de l’Agence internationale d’énergie (AIE) et le PNUD surtout en matière de réflexion et accompagner l’engagement dans la transition énergétique et le développement durable.
Les deux parties ont convenu par ailleurs d’explorer les voies et moyens pour le renforcement des relations dans le domaine de la formation spécialisée avec un appui à l’Institut de la transition énergétique et des énergies renouvelables (ITEER), la mobilité électrique.
En plus du développement des zones d’ombre à travers la réalisation de projets d’énergies renouvelables, il a été décidé d’intensifier l’échange d’expertise et de savoir-faire dans les domaines de l’efficacité énergétique ainsi que de l’hydrogène vert.