L’Entreprise national d’édition de communication et de publicité (Anep) a lancé, lundi dernier à la librairie Chaib-Dzair à Alger, des ateliers de lecture dédiés aux élèves des écoles primaires, avec pour but de permettre à l’enfant de s’habituer à la lecture, une pratique nécessaire à l’accomplissement de sa personnalité.
Une quinzaine d’enfants issus des écoles primaires, enthousiasmés à l’idée de vivre une expérience « inhabituelle », car pour eux, la pratique de la lecture se fait à » l’école ou à la maison seulement », ont pris place à la librairie pour participer à un atelier de lecture en langue arabe « programmé chaque lundi », alors que celui en langue française est prévu « tous les dimanches », selon la conseillère chargée de la cellule médias et relations publiques de l’Anep, Rachida Belheraoui.
Accompagnés de leurs parents, les enfants, assis en forme de cercle, scrutaient avec un regard curieux, ce nouvel environnement « plein de livres » où chacun allait « prendre sa place au milieu d’un groupe et s’exprimer », par la lecture d’une histoire d’abord, puis en expliquant à ses camarades la morale qui en ressortait.
Une animatrice chargée d’encadrer ce premier groupe de chérubins, a donné lecture à une histoire fantastique, une manière pour elle, de l’avis d’une enseignante présente avec sa fille, de « mettre les choses en train », et de « dissiper toutes les peurs » qui précédent ce « moment de solitude » que « devra affronter » chaque enfant pour lire et expliquer son histoire devant la « grande attention qui lui est accordée ».
L’ensemble des parents étaient unanimes pour saluer cette expérience qu’ils ont qualifié de « concluante et nécessaire pour les enfants », de même pour les enfants, qui ont trouvé ces ateliers « très utiles » pour leur épanouissement.
La programmation de ces ateliers de lecture, explique Rachida Belheraoui, constitue « une expérience pilote », appelée à « se généraliser dans un avenir proche sur tout Alger », pour avoir ensuite une « ampleur nationale » qui atteindra « les endroits les plus retirés » de l’Algérie, à travers l' »organisation de caravanes » et le déploiement de plus de moyens en impliquant les autorités locales.