– Le président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche, a valorisé, lundi dernier à Alger, les entretiens initiés par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec les représentants de partis politiques, en tant que « volonté réelle » d’associer l’ensemble des acteurs à la mise en œuvre de son agenda politique pour l’édification de l’Algérie nouvelle.
Ces rencontres « reflètent une réelle volonté politique de la part du président de la République à associer l’ensemble des acteurs à l’édification de l’Algérie nouvelle, dans un cadre de la transparence et la probité », a souligné M. Feniche sur les ondes de la Radio nationale.
A ce titre, le président du Conseil constitutionnel a estimé que l’édification de l’Algérie nouvelle « requiert la conjugaison des efforts de tout un chacun, le soutien du Président Tebboune et le placement de l’intérêt du pays au dessus de toute autre considération, afin de dépasser la conjoncture économique et faire face aux défis régionaux et internationaux ».
Evoquant l’avant-projet de loi organique portant régime électoral, M. Fenniche s’est félicité de l’ouverture du débat devant les composantes de la classe politique et de la société civile, affirmant que « c’est là, une consécration effective de la démocratie participative, socle de l’Algérie nouvelle, voulue par le président de la République et le Hirak populaire ».
Ce projet de texte de loi apporte « des garanties procédurales à même d’offrir des solutions efficaces pour rompre avec les pratiques du passé et éviter les dérapages qu’avait connus notre pays », a-t-il assuré rappelant les nouvelles prérogatives conférées à l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).
Il a précisé, dans ce sens, que l’objectif de l’avant-projet de loi organique portant régime électoral « est de concrétiser le contenu de la nouvelle Constitution en termes d’impératifs d’une transparence totale du processus électoral, de véritable égalité homme-femme et d’association efficiente des jeunes dans la vie politique ».
Pour M. Fenniche, ce projet de texte de loi « est une révolution, de par le changement radical apporté à l’opération électorale, notamment en matière de mode de scrutin proportionnel à listes ouvertes », qui concrétise, à-t-il ajouté, « le véritable sens de la démocratie ».
Il a mis en avant, en outre, l’objectif de « rétablir la confiance des citoyens en les gouvernants, à travers l’encouragement d’une plus grande adhésion au processus électoral » et celui de « mettre fin aux pratiques électorales du passé, à travers notamment l’égalité homme-femme et la participation des jeunes en vue de la consolidation de l’Etat de Droit et la bonne gouvernance dans une transparence absolue ».
Rappelant les prérogatives dévolues, en vertu de l’avant-projet de loi électorale, à la Cour constitutionnelle, particulièrement en ce qui a trait à la proclamation des résultats de l’élection Présidentielle et l’examen des recours, M. Fenniche a salué l’élargissement des prérogatives de la Cour constitutionnelle, instituée par la nouvelle Constitution, notamment en termes de possibilité d’intervenir dans le débat politique, à l’effet de résoudre les litiges pouvant survenir entre les instituions constitutionnelles ».