– Le Coordonnateur Résident des Nations-Unies en Algérie, Alejandro Alvarez a déclaré, lundi, que l’Algérie avait réalisé depuis son indépendance de « très importants » progrès en faveur des droits des femmes, notamment en matière de scolarisation des filles.
Dans une tribune publiée à l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, M. Alvarez a relevé que « depuis son indépendance, l’Algérie a réalisé des progrès très importants en faveur des droits des femmes, notamment la scolarisation des filles »,
Il a aussi observé que la proportion des femmes diplômées est « aussi importante », estimant que le taux de femmes ingénieures « est supérieur à celui de certains pays développés », ce qui représente, selon lui, « un réel avantage comparatif pour le pays dont il faut tirer profit ».
M.Alvarez indique, dans sa tribune, que l’Algérie a pris des mesures en faveur de l’autonomisation des femmes, relevant, à ce titre, que la volonté d’entreprendre de la femme algérienne « n’était plus à démontrer » et que son adhésion aux mécanismes d’autonomisation « aura certainement un effet d’entrainement et va libérer des énergies et créer des emplois ».
M.Alvarez a tenu à saluer également les « grands sacrifices » des femmes face à la pandémie de coronavirus, en tant que « médecin, infirmière, agent de santé publique et travailleuse sociale, ou encore comme mère de famille ».
Pour assurer la promotion de valeurs non-discriminatoires et inclusives pour l’égalité des chances, le Coordonnateur Résident de l’ONU a souligné que l’Algérie a pris « d’importantes mesures juridiques » pour renforcer la reconnaissance et la criminalisation des violences basées sur le genre.
Il a affirmé que les Nations-Unies en Algérie « continueront à mettre les droits des femmes au cœur de leur partenariat avec l’Etat Algérien comme accélérateur de l’Agenda 2030 pour le développement durable », en appelant les acteurs nationaux et la société civile à « unir (leurs) forces pour élargir le champ des opportunités offertes aux femmes et aux filles algériennes », ce qui constitue, selon lui, une « condition essentielle d’un avenir commun équitable et durable ».