Espace : Des calamars et des tardigrades vont être envoyés à bord de l’ISS

Plusieurs études scientifiques sont programmées dont l’une pourrait permettre de comprendre comment les tardigrades s’adaptent aux conditions extrêmes

 

ÉTUDE – Plusieurs études scientifiques sont programmées dont l’une pourrait permettre de comprendre comment les tardigrades s’adaptent aux conditions extrêmes

Des animaux vont rejoindre la Station Spatiale Internationale (ISS) le 3 juin. La NASA a annoncé dans un communiqué que les nouveaux hôtes de l’ISS seraient des petits calamars et les fascinants tardigrades. Ils vont faire l’objet d’une étude scientifique, relate Numerama.

Intégrés à l’étude d’UMAMI, les calamars embarquent pour l’ISS afin de mettre en lumière les effets des vols spatiaux sur les interactions entre les microbes bénéfiques et leurs hôtes. « Les microbes jouent un rôle stratégique dans le développement des tissus des animaux et dans la protection de la santé chez l’être humain », souligne le communiqué de la NASA. Cette étude va permettre de déterminer si les vols spatiaux peuvent dénaturer ces relations symbiotiques. Selon les conclusions, des mesures de protection et d’atténuation pour préserver la santé des astronautes lors de missions spatiales de longue durée pourraient être mises en place.

Comment les tardigrades s’adaptent-ils ?

Autre étude menée au sein de l’ISS, celle concernant les tardigrades ou ourons d’eau. Ces spécimens de moins d’un millimètre fascinent les scientifiques. Ils sont ainsi intégrés dans une étude du projet Cell Science-04 visant à identifier les gènes impliqués dans leur adaptation et leur survie dans des environnements à stress élevé.

Capables de survivre trente ans sans manger ni boire, ils peuvent aussi résister à une température proche du zéro absolu, comme à 150 degrés. Les scientifiques se sont même posé la question de leur survie après le crash de la sonde israélienne Beresheet le 11 avril 2019.

Développement racinaire et calculs rénaux

Lors de leur mission, les astronautes devront également prendre soin de plants de coton. Ils étudieront la relation entre la gravité et le développement racinaire. « Nous espérons découvrir des particularités de la formation du système racinaire que les semenciers et les scientifiques pourront exploiter afin d’optimiser la résistance des plants à la sécheresse ou la quantité de nutriments qu’ils requièrent » écrivent les scientifiques du projet TICTOC.

Enfin, le projet Kidney Cells-0 va s’intéresser aux effets de la microgravité sur le développement de calculs rénaux. Il apparaît que certains membres d’équipage présentent une sensibilité accrue aux calculs rénaux pendant le vol. Ce qui pourrait avoir pour conséquence d’affecter leur santé et le succès de la mission.

(SELON MSN)

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