Le suicide est un des fléaux sociaux qui s’est propagé récemment dans le monde. Ce phénomène est devenu une des réalités quotidiennes du citoyen algérien. L’on apprend chaque jour dans les médias presse écrite et audiovisuelle des informations concernant des suicides chez différentes catégories de citoyens, soit des pères de famille, des hommes et femmes, des jeunes hommes et jeunes filles célibataires ou mariés, tout le monde est concerné par le suicide. Ce phénomène social de nos jours s’est vite répandu. À l’heure actuelle, il est regrettable de constater que le taux de suicide demeure assez élevé, notamment chez les jeunes. Quelles raisons peuvent pousser un être humain à recourir à l’irréparable ? Cette situation alarmante n’est-elle pas la marque d’un profond malaise, d’une maladie qui ronge notre société de fond en comble et détruit les plus sensibles? «Chez les jeunes, la tentative de suicide est souvent impulsive. Elle intervient dans un contexte difficile: Plusieurs facteurs à risque, comme les problèmes d’alcool, de la drogue, conflit avec les parents, conflit de couple, difficultés scolaires, un entourage malsain. Ce geste est souvent considéré comme « un appel au secours » qu’il ne faut surtout pas banaliser. Il faut le prendre au sérieux, et apporter le secours demandé», explique un psychiatre.
Les études affirment que le suicide peut être compris comme résultant de problèmes psychologiques individuels. Les causes psychologiques en sont le désespoir accompagné de solitude ou d’isolement social, et souvent un trouble mental tel que la dépression, le trouble bipolaire, la schizophrénie, l’alcoolisme ou l’abus de substances. Des facteurs de stress tels que les problèmes financiers ou des problèmes dans les relations humaines jouent souvent et également un rôle significatif.
En effet, certains moyens sont mis en place pour prévenir le suicide comme la censure des réseaux sociaux, la dénonciation des contenus, la présence des services de prévention sur ces réseaux… afin de réduire la propagation de ce phénomène, il est important de mettre en place un réseau national pour la prise en charge de la santé mentale, la consolidation de la prévention des fléaux sociaux notamment en milieu scolaire, le renforcement des actions de proximité ainsi que la réhabilitation de la formation paramédicale.
Sarah Yahia
