L’absence des associations de protection des consommateurs face aux pratiques malsaines est incompréhensible, d’autant plus que des graves dépassements ne cessent d’être dénoncés, mis à part l’APOCE, ces associations ne s’intéressent qu’aux produits alimentaires périmés, et quelques campagnes de sensibilisation contre le monoxyde de carbone. Pourtant, ces associations disposent de tous les moyens pour s’orienter vers d’autres actions telles que des études sur la pollution générée par les des transports, la problématique des citernes d’eau, l’état des lieux sanitaires, la protection du consommateur sachant que les atteintes sont quotidiennes sans que cela ne fasse réagir ces associations. Les citoyens se demandent à quoi peuvent bien servir ces associations ? Le consommateur ne sait plus à quelle porte frapper pour faire valoir ses droits face au nombre important de dépassements. Outre les prix qui grimpent de façon vertigineuse, les consommateurs se plaignent constamment du manque d’hygiène et de la qualité des produits proposés, ainsi que les désagréments vécus au quotidien pour disposer d’un sachet de lait. N’est-il pas judicieux de redéfinir le statut et les missions imparties à ces associations en vue de lutter efficacement pour protéger le consommateur ?
S .F