Le Pr Djenouhah, président de la Société algérienne d’immunologie, s’est félicité de la décision prise dimanche par le Conseil des ministre d’ouvrir les frontières, à compter du 1er juin, néanmoins il insiste sur l’obligation d’un protocole sanitaire strict au niveau des aéroports.
« Il faut imposer le test PCR et le test antigénique à l’entrée du pays pour chaque voyageur pour éviter à notre pays ce qui s’est produit aux Seychelles, alors que la population de ce pays est vaccinée à plus de 70% », a t-il déclaré t-il mardi sur les ondes de Radio Sétif.
« Tout cas qui se révéle positif doit être impérativement être soumis à une quarantaine obligatoire de 10 à 14 jours dans un hôtel dédié pour casser la chaîne de contamination », suggère le Pr Djenouhah, qui appelle par ailleurs à l’ouverture d’enquêtes épidémiologiques sur les différents variants du Covid-19 qui ajoute t-i, « n’a pas fini de muter et de nous surprendre ».
L’invité de la radio, se basant sur la situation épidémiologique actuelle, caractérisée par une stabilité des chiffres, exclu la survenue d’une troisième vague, tout en invitant les citoyens « à rester vigilants, à ne pas se laisser aller et ne pas croire non plus aux thèses complotistes fondées sur le déni de réalité ».
Face au retard manifeste de la campagne vaccinale en Algérie, qui n’a pu obtenir qu’une quantité dérisoire de vaccins, soit 630.000, en tout, selon les derniers chiffres communiqués par le ministre de la Santé, le président de la Société algérienne d’immunologie mise beaucoup sur la « fabrication du vaccin russe Spoutnik V en Algérie pour une vaccination massive et un transfert de technologie ».
