Depuis quelques jours, c’est la flambée des prix de la pomme de terre qui revient au centre des préoccupations des familles annabi. Son prix oscille entre 120 et 150 DA, si encore elle ne connaîtra pas les jours à venir une autre augmentation. Pour le citoyen à bas revenu, il est difficile, voire impossible de les aborder. Avec cette nouvelle envolée de prix de la pomme de terre, joindre les deux bouts ce ne sera pas une tâche aisée pour les bas revenus, pendant que des familles démunies peinent à subvenir à leurs besoins de base avec les dernières augmentations des denrées et produits alimentaires.
Une hausse conséquente et source d’inquiétude pour de nombreux citoyens, les Algériens sont réellement inquiets, voire désemparés. “La fois passée, quand elle a augmenté, je n’en ai pas acheté”, s’est exprimé un citoyen, rencontré au marché El Hattab. Pour lui, boycotter ce produit est la solution radicale à la hausse de son prix. « Tout est cher » est le maître-mot des échanges dans les marchés, pourtant convenablement approvisionnés » poursuit-il. Les citoyens dans les marchés de gros et de détails, ont ainsi mis l’accent sur la spéculation et le monopole exercés sur la pomme de terre, tout en regrettant l’absence de contrôle et de suivi, notamment au niveau les marchés de gros et les chambres froides Malgré les assurances des autorités sur la stabilité des prix, force est de constater, qu’hier à Annaba, les prix de la mercuriale se sont envolés, et ce malgré les opérations de déstockage de quantités de pommes de terre et leur injection sur le marché local. Le prix de cette légume de large consommation reste trop élevé. Pour justifier la hausse persistante les prix de la pomme de terre, les marchands de légumes, ont été unanimes à affirmer que les prix étaient exagérés sur les marchés de gros des wilayas productrices.
Sara.Y
