Abderazak Makri a fait samedi dernier un plaidoyer enflammé en faveur d’un « projet national consensuel » pour sortir, selon lui, de ce qu’il qualifie d’« impasse politique persistance » du fait que le pouvoir n’est pas actuellement , ajoute-t-il, aux mains « des forces politiques représentatives »
Intervenant lors d’une conférence thématique organisée par son parti sous le thème : « L’Algérie face aux défis extérieurs » , le patron du MSP fait une lecture critique du Hirak, considérant qu’il a favorisé » l’émergence des tensions , des adversités, au détriment de la concrétisation des vrais objectifs de la Révolution du sourire »
Makri a dénoncé aussi « la course pour parvenir au pouvoir, pour y rester »ainsi que la primauté du populisme, au détriment d’une véritable alternative politique mure et opérationnelle, accusant le pouvoir en place de s’appuyer des structures politiques dont le poids est surdimensionné par les fraudes électorales précédentes »
Le populisme, ajoute-t-il a permis l’émergence d’acteurs parachutés »sans ancrage dans la société , sans parcours militants sur le terrain des luttes démocratiques.
Ce constat étant fait, en faisant porter le chapeau à toute la classe politique (opposition, majorité, ) le patron du MSP , préconise la mise en place de « conditions politiques économiques, culturelles et sociales afin de construire des institutions crédibles dont le moteur serait une compétition politique saine. »
Le projet national consensuel qu’il a défendu se veut aussi selon Maki, comme « une digue contre les dangers extérieurs, à travers la construction d’institutions crédibles dotées de légitimité populaire »