Mercredi dernier, le tribunal d’Aïn Oulmène, situé dans la wilaya de Sétif en Algérie, a rendu un verdict sévère en contre deux individus suite à leur implication dans une affaire de spéculation sur les légumineuses et les produits de consommation courante.
Les accusés avaient entrepris cette activité illégale en stockant clandestinement ces denrées alimentaires dans un entrepôt non autorisé, dans le but de créer une pénurie sur le marché.
2 personnes condamnées à 7 ans de prison pour spéculation sur les légumes secs
L’enquête qui a conduit à ce procès a été menée par l’unité de recherche de la Gendarmerie nationale de Sétif. Cette unité avait reçu des informations faisant état d’activités suspectes concernant des produits alimentaires de large consommation.
L’unité spécialisée a obtenu un mandat de perquisition, ce qui l’a amenée à découvrir d’importantes quantités de légumineuses telles que des pois chiches, des lentilles et des haricots, ainsi que d’autres produits alimentaires. Au total, ces marchandises s’élevaient à environ 18 000 kg et étaient entreposées de manière illégale.
L’enquête a mis en lumière que ces denrées avaient été retirées du marché dans le but de contrôler les prix et de spéculer illégalement sur leur valeur réelle. Suite à la saisie de ces produits, la Gendarmerie a constitué un dossier pénal contre les deux individus impliqués, lesquels ont été rapidement traduits devant le tribunal d’Aïn Oulmène. Le verdict rendu a été sans appel, avec une condamnation à 7 ans de prison ferme pour chaque accusé.
Consommation : les spéculateurs dans le viseur des autorités
Il est important de noter que ce procès intervient dans un contexte où certains spéculateurs ont perturbé la vente de produits alimentaires largement consommés en Algérie, en particulier les légumineuses, qui ont disparu de nombreux points de vente.
Cette situation a entraîné une forte demande de la part des citoyens pour ces produits essentiels. En conséquence, les autorités ont dû intensifier leurs efforts en collaboration avec les agents de la direction du commerce pour surveiller la situation.
De nombreux commerçants et propriétaires de magasins d’alimentation n’ont pas pu fournir ces produits à leurs clients, ce qui a suscité de nombreuses interrogations quant à l’origine des légumineuses sous le contrôle des spéculateurs. Cette situation a créé une nouvelle crise pour les consommateurs algériens, déjà confrontés à des défis économiques.