Président Tebboune: « Il y a un engouement pour les législatives chez les jeunes algériens »

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a relevé « un engouement » notamment chez les jeunes pour les législatives du 12 juin prochain, affirmant qu’il « n’y a pas d’autre issue » et que « tous ceux qui veulent entraîner le pays vers l’aventure sont en train de perdre leur temps ».
« Je sais qu’il y a un engouement pour ces législatives, notamment chez les jeunes, alors que tout récemment, ils ne s’inscrivaient même pas sur les listes électorales », a indiqué le Président Tebboune dans une interview accordée à l’hebdomadaire français Le Point, précisant que « plus de 50% de la population a moins de 30 ans en Algérie ».
Evoquant l’importance de cette échéance électorale, le président de la République a affirmé qu’il « n’y a pas d’autre issue », précisant que « tous ceux qui veulent entraîner le pays vers l’aventure sont en train de perdre leur temps ».
« Quand j’étais malade et que les rumeurs enflaient, me donnant même comme décédé, la plupart des Algériens étaient angoissés, même parmi ceux qui n’ont pas voté pour moi ou qui ne m’apprécient pas », a-t-il révélé, expliquant l’attitude des Algériens par le fait « qu’ils veulent que le pays reste sur la voie de la légalité ».
A une question sur « une bonne partie de l’opposition » qui aurait choisi de « boycotter le scrutin », le chef de l’Etat a rétorqué : « Ce que j’observe à travers tout le pays ne dit pas que les Algériens, dans leur majorité, sont opposés aux élections législatives ».
Et d’enchaîner : « Vous me dites une ‘bonne partie de l’opposition’ : combien sont-ils ? Au vu des instruments de mesure dont nous disposons, il s’agit d’une minorité qui se présente comme une majorité grâce à une médiatisation à outrance, notamment outre-mer ».
A cet égard, le chef de l’Etat a relevé que « certains ambassadeurs, malheureusement, ne voient que cette minorité et ne vivent qu’avec elle, et ignorent la majorité des Algériens, induisant en erreur les pays auxquels ils appartiennent ».
Interrogé sur une éventualité d’élire une Assemblée populaire nationale avec une « majorité parlementaire islamiste », le président de la République a rassuré que « l’islamisme en tant qu’idéologie, celle qui a tenté de s’imposer au début des années 1990 dans notre pays, n’existera plus jamais en Algérie ».
Toutefois, il a relevé que « l’islam politique n’a pas bloqué le développement de pays comme la Turquie, la Tunisie ou l’Egypte », soutenant que « cet islam politique ne me gêne pas, parce qu’il n’est pas au-dessus des lois de la République qui s’appliqueront à la lettre ».

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