ANNABA / Société Ces enfants qu’on maltraite …en milieu familial ou scolaire Qu’attend la société civile pour réagir

Les violences, physiques ou verbales, sont devenues fréquentes de nos jours au sein des familles ou dans certains établissements scolaires. L’Enfant le vit au quotidien, que ce soit dans le milieu familial, social ou scolaire.

La majorité des parents sont persuadés qu’il est absolument nécessaire de châtier son enfant, sous peine de le voir complètement dévoyé. Des images qui font peine à voir et qui se répètent régulièrement au sein de notre société, via les réseaux sociaux. Une mère ou un père qui déballe toute sa rancœur ou sa colère sur ses enfant de bas âge,  pour des raisons qu’on ignore et surtout en plein public où  les passants  assistent sans pouvoir intervenir pour y remédier. A cet effet, une jeune psychologue que nous avons approché nous a confié «Pourquoi faut-il recourir à ce genre de punitions ?» s’interroge-t-elle, avant de souligner que si cette façon «d’éduquer» est perçue par les petits selon la fragilité de chacun, il n’en demeure pas moins qu’elle les traumatise. «Lorsqu’un enfant reçoit la fessée quotidiennement, cela lui laisse plus tard des séquelles morales», fait-elle remarquer.
Selon notre interlocutrice, les parents qui ont recours aux châtiments corporels dramatisent les bêtises commises par leurs progénitures et ne font preuve d’aucune indulgence. Dans beaucoup de cas aussi, les enfants pâtissent des conséquences des situations conflictuelles du couple conjugal. Les parents  n’hésitant pas à déverser leur déception sur leurs progénitures.  C’est pour cela qu’il faut sensibiliser à tout prix les parents afin d’instaurer un dialogue avec leur enfant à l’effet d’établir une relation sereine et compréhensive. Par ailleurs, pour les parents c’est tout autre chose,  selon une femme interrogée, Il ne faut surtout pas lui parler de dialogue. «Mes enfants ne m’écoutent pas et je ne sais pas être ferme avec eux, si je ne les châtie pas. Ils ne m’obéissent que lorsque j’utilise avec eux la manière forte», rétorque-t-elle. La même chose pour ce père de famille, Je ne frappe pas mon fils systématiquement, mais je le fais à chaque fois qu’il commet des bêtises…résultat, c’est qu’il en tienne compte», déclare-t-il. Tout en se défendant de brutaliser son petit « Il faut que l’enfant ressente la douleur  pour se prémunir d’un châtiment corporel en corrigeant sa conduite.»

Selon notre spécialiste, la relation entre le mouvement associatif et les institutions concernées par la question de l’enfance pourrait être meilleure en créant un partenariat afin de mettre fin à ce genre de  comportement enrobé de violence gratuite…l’idéal serait de mobiliser d’avantage la société civile pour initier des campagnes de sensibilisation à travers les établissements scolaires, garderies d’enfants et les mosquées, afin que cesse ce phénomène.

Imen.Boulmaiz

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