ANNABA / Phytothérapie Un commerce douteux pour la santé publique

Actuellement, en cette période hivernale bon nombre de personnes, traite une grippe, une toux, un rhume, un ballonnement même pour des soins de la peau en passant par l’herboriste. Devant cet engouement sans précédent, de plus en plus de commerces se spécialisent dans la vente de ce type de «produits miracle». Un petit tour au niveau du centre ville où l’on remarque l’existence de plusieurs herboristes, nous en dit long sur l’intérêt que suscite cet univers 100% naturel auprès des clients. Jamais «le bio» n’avait suscité autant de succès. Mais l’utilisation des plantes médicinales doit répondre à des normes et à des dosages exacts. Selon les spécialistes que nous avons contacté, dans certains cas les plantes peuvent être  mauvaises et d’autres peuvent être nocives en interaction avec d’autres plantes, des médicaments ou des suppléments. Dans le but de sensibiliser et informer les gens sur les bienfaits et les risques de cette pratique, il est nécessaires de mettre en garde les citoyens afin d’être prudent avec certains produits, bien lire la notice, se renseigner et s’informer avant d’utiliser ces produits surtout que ces dernières années, de plus en plus de personnes fréquentent les magasins de vente des herbes naturelles et médicinales, dans l’espoir d’une guérison par la grâce de la nature, délaissant la médecine moderne pour de multiples raisons, impuissante à guérir le mal dont elles souffrent, prix onéreux des médicaments dont certains ne sont plus remboursables et enfin cherté des prestations médicales . A noter que la phytothérapie complète, le médicament mais ne le remplace pas. Certains habitués de ces commerces  appellent en renfort la tradition des ancêtres, qui auraient vécu «en bonne santé» sans l’apport de la science. Selon notre interlocuteur « Il faut toujours avoir l’avis de son médecin. Et dans le cas de certaines maladies réticentes, le recours à la médecine moderne est incontournable, même obligatoire. La phytothérapie est généreuse, humaine mais elle ne vaut pas obligatoirement la science », soutient-il.

Imen.Boulmaiz

Articles similaires

ANNABA / El Bouni : Pour préserver la santé publique, l’APC prévient les propriétaires des vaches errantes, avant toute mesure de saisie

chef

Tébessa: Essor remarquable du secteur de la santé en 2023

chef

ANNABA / Complexe sidérurgique : Innovation  dans la réparation de la flotte des locomotives à Sider El Hadjar

chef