ALGER – Le ministre de l’Energie et des Energies renouvelables, Mourad Adjal, a présidé, lundi, une réunion d’évaluation avec les responsables du ministère, consacrée à l’examen de l’état d’avancement du projet d’élaboration d' »un nouveau modèle de consommation énergétique » en Algérie (électricité et gaz), qui concerne toutes les catégories de la société et garantit un service public de haute qualité, indique un communiqué du ministère.
Ce projet vise à « mettre en place une méthodologie scientifique qui s’appuie sur des données de terrain précises, permettant d’orienter objectivement les investissements énergétiques de l’Etat à travers toutes les régions du pays, afin de garantir un service public de haute qualité », selon le communiqué.
A cet égard, le ministre a souligné que ce service est l’une des priorités stratégiques du ministère de l’Energie et des Energies renouvelables. Par ailleurs, la réunion a porté sur les opérations d’accès aux marchés extérieurs à travers l’exportation de l’énergie et des équipements électriques et gaziers, ainsi que l’export ation de l’expertise, d’autant plus que l’Algérie est devenue « un opérateur fiable et respecté dans le domaine de l’énergie et des énergies renouvelables dans le monde », a affirmé M. Adjal.
Dans une déclaration à l’APS, le directeur de l’Information et de la Communication au ministère, M. Khalil Hodna, a indiqué que le modèle de consommation énergétique, en cours d’élaboration, repose sur « l »étude de la consommation de tous les citoyens, toutes catégories confondues, notamment les consommateurs ordinaires, les industriels, les investisseurs et les agriculteurs, depuis l’indépendance, puis procéder à l’analyse de cette consommation et de ses conditions ».
Sur la base de ces études et analyses de la consommation, « des programmes d’investissements énergétiques efficaces sont mis en place », ajoute M. Hodna, précisant que ce processus s’accompagne d’une campagne de sensibilisation et de rationalisation de la consommation de l’électricité et du gaz. Selon le même responsable, la consommation d’électricité enregistre des pics à certaines périodes de l’année, tandis qu’elle demeure très limitée le reste de l’année, d’où la nécessité de la mise en place d’un modèle de valorisation et d’exportation de l’énergie électrique inexploitée, la quasi-totalité de l’électricité est produite à partir du gaz naturel.
« A titre d’exemple, au cours de l’été 2025, la consommation a augmenté de 1200 MW en quelques jours, ce qui équivaut à la capacité de production d’une centrale électrique, tandis que pendant le reste de l’année, la consommation ne dépasse pas le tiers de la capacité électrique estimée à 27.000 MW » par an.
