Construire l’Algérie nouvelle passe nécessairement par une large participation aux législatives

Construire l’Algérie nouvelle avec des institutions fortes et crédibles passe nécessairement par une large participation des citoyens aux élections législatives du 12 juin, ont indiqué les leaders de partis politiques mardi, au 13ème jour de la campagne électorale, affirmant que l’abstention « n’est pas constructive et n’apportera rien de positif ».
Le président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam, a appelé depuis El Tarf les citoyens à voter « massivement » aux législatives du 12 juin afin de « renforcer les institutions de l’Etat et la cohésion du peuple ».
Ce faisant, a-t-il affirmé, l’Algérie réalisera un double objectif: « élire une Assemblée populaire nationale (APN) forte et crédible et mettre en échec toute tentative d’affaiblir et déstabiliser le pays et porter atteinte à ses institutions ».
« Si nous voulons le changement et entrer dans l’ère de l’Algérie nouvelle, il est de notre devoir de nous rendre aux urnes, le boycott n’étant pas une solution, car il ne donnera aucun résultat », a fait valoir de son côté le président de l’instance de gestion du parti Talaie El Hourriyet, Réda Benouenane.
Il a expliqué au cours d’un meeting à Blida que son parti a décidé de prendre part aux élections après avoir perçu une « volonté politique chez le président de la République de faire en sorte que les élections soient transparentes et intègres et que le peuple élisent librement ses représentants ».
Lors d’un rassemblement à Médéa, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a indiqué que « le peuple algérien aspire à un changement profond et radical, aussi bien dans la pratique politique que la gestion des affaires de la communauté nationale ».
Le prochain scrutin est « l’ultime opportunité qui s’offre au pays pour amorcer le changement et bâtir un Etat fort, doté d’institutions légitimes, traduisant réellement la volonté populaire et au service exclusif de la nation », a ajouté M. Touati.
Le président du Mouvement Ennahda, Yazid Benaicha, en campagne à Djouab (Médéa), a déclaré que les législatives du 12 juin constituent un « test » pour les autorités qui se sont engagées à « garantir la crédibilité et la transparence » du scrutin.
M.Benaicha a affirmé que cette opportunité (vote) doit être saisie pour « l’instauration de pratiques démocratiques où le dernier mot revient aux urnes ».
En déplacement à Khenchela, le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini, a considéré, lui aussi, que le scrutin du 12 juin constitue « un événement majeur et une étape cruciale dans l’histoire de l’édification de l’Algérie nouvelle ».
« C’est un grand pas sur le chemin du changement revendiqué par le Hirak populaire », à travers une APN « représentative », composée de compétences qui sauront « consolider la stabilité du pays et les institutions de l’Etat », a-t-il assuré.
Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a mis en garde à N’gaous, dans la wilaya de Batna, contre « les conséquences du boycott des élections législatives du 12 juin ».
« Le boycott constitue un acte négatif qui ne sert ni le peuple ni le changement escompté », a-t-il dit, exhortant les Algériens à accomplir leur devoir de vote, « surveiller leurs voix » et « choisir les candidats qui tiennent leurs engagements ».
Le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a également appelé à une participation massive aux législatives, notant que ce rendez-vous vise à consolider « les fondements de l’Algérie nouvelle » et parachever « la dynamique enclenchée par le Hirak ».
« Le Parlement peut être assimilé à une locomotive dont la force de traction est déterminante du fait qu’il constitue le précurseur de projets socio-économiques dont les retombées ne pourront qu’être positifs sur le citoyen », a observé M. Belaïd.
Saisissant l’opportunité de la journée mondiale de l’enfance, la présidente du parti Tajamoue Amel El Jazair (TAJ) Fatima-Zohra Zerouati a affirmé à Annaba que « la société a besoin d’une politique qui place l’enfant au centre de ses préoccupations et assure une protection renforcée à la future génération ».
« La protection de la pensée de nos enfants est une responsabilité et un défi majeurs », a soutenu Mme Zerouati, affirmant que le programme de sa formation politique « place l’enfant parmi ses priorités ».

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