Soufiane Djilali accuse des forces qui veulent instrumentaliser le « Hirak » pour provoquer le chaos

Soufiane Djilali, président de Jil Djadid, a animé hier  mercredi un point de presse pour évoquer les questions d’actualité, notamment  le retour  sur scène du Hirak, à l’occasion de son deuxième anniversaire, ainsi que les dernières décisions annoncées par le président de la République, notamment les prochaines  législatives.

Et à propos de ces législatives, Soufiane Djilali confirme indirectement sa participation au scrutin, expliquant que « je n’accepterai aucune responsabilité, sauf après les législatives  et en fonction des voix que me donnera le peuple algérien ».

Soufiane Djilali s’insurge, en outre,  contre ce qu’il qualifie de « campagne menée par les résidus de la ISSABA, de  mèche avec certains extrémistes pour porter atteinte à l’honorabilité des partis politiques dirigés actuellement par des jeunes qui comptent investir le champ politique.

« Ils veulent exclure les jeunes, créer un vide politique et provoquer les conditions d’un désordre politique  » accuse t-il dans une allusion au FLN, plus particulièrement son sénateur Abdelwahab Benzaim qui avait lâché en début de semaine une boule puante qui a  éclaboussé Djilali Soufiane, en sa qualité d’ancien membre du CNT de 1994 à 1997, un statut qui lui permet de toucher une retraite à vie.

Le président de Jil Djadid a démenti le salaire de 400.000 dinars touché mensuellement par chaque membre de l’ex-CNT, selon les révélations du sénateur du FLN, mais il reconnait l’existence de cette retraite viagère pour chaque membre du CNT, mais avec un montant moindre, soit 230.000 dinars, un chiffre révélé mardi par Zoubida Assoul, elle même, citée dans la liste des bénéficiaires.

« Pourquoi Benzaim a parlé seulement de certaines personnes ? », interroge t-il en relevant que « les personnes citées sont ceux qui ont actuellement un rôle à jouer dans le dialogue engagé par le chef de l’Etat ».

Soufiane Djilali est formel: il y a plein de gens qui cherchent à casser le dialogue engagé par le président de la République », dit-il, en rappelant que son inquisiteur, le sénateur Abdelwahab Benzaim a « beaucoup profité de l’ancien système et a soutenu le cinquième mandat de l’ancien président ».

Tout en démentant avoir demandé au président Tebboune, à l’occasion de son invitation dernièrement à la présidence de la République, de dissoudre le FLN, Soufiane Djilali fait savoir que « les responsables de FLN  n’on jamais défendu les intérêts du peuple », rappelant en incise que ce même parti a été contre la candidature du président Tebboune, lors de la dernière présidentielle »

Enfin, au sujet du Hirak, l’intervenant a mis en garde contre certaines « dérives » constatées à l’occasion de la reprise des manifestations, notamment, précise t-il, «  certains slogans qui proviennent de l’étranger et qui ont comme objectif de déstabiliser le pays ».

« Nous connaissons parfaitement ces personnes  qui œuvrent à faire tomber les institutions pour créer le chaos; il y a bel et bien des politiques qui se cachent derrière le Hirak », martèle t-il à ce propos en fustigeant : « le silence complice  sur les attaques contre les institutions et les slogans hostiles à l’Etat national ».

 

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