Qui sera le roi de la capitale espagnole ? Opposés sur les bancs mais unis par les mêmes qualités de gestionnaires d’hommes, l’affable Italien et le volcanique Argentin, qualifiés pour les 8e de finale de C1, arrivent en pleine forme à ce derby déjà primordial dans la course au titre en Espagne.
En cas de victoire, le Real Madrid, leader (39 points), pourrait reléguer l’Atlético 13 points derrière lui au classement avant la trêve, bien que les Colchoneros comptent un match en moins.
Si Simeone s’approche de la décennie passée sur le banc du club rojiblanco (le 23 décembre), Ancelotti n’avait passé que deux saisons sur le banc merengue (2013-2015) avant son retour cet été. Mais en deux ans, les deux techniciens s’étaient affrontés 13 fois, forgeant une rivalité encore vivace aujourd’hui.
Après le départ de Zinédine Zidane à la fin de la saison passée, c’est « Carletto », son prédécesseur, qui a été appelé au chevet d’un club en déclin, qui ne parvenait pas à faire sa mue après l’historique triplé en Ligue des champions entre 2016 et 2018.
Alors que « Zizou » avait regretté, dans sa lettre d’adieux, le manque de « soutien » et de « confiance » de la part du club, Ancelotti a été appelé pour remettre de l’humain dans la gestion de la « Maison blanche ».
Si sa nomination a surpris la presse espagnole, les résultats ont été immédiats. Le Real sortait d’une saison blanche, sans aucun titre remporté, et « Il Mister » a directement hissé le club merengue vers les 8es de finale de la Ligue des champions et au sommet de la Liga, avec une avance confortable sur ses poursuivants (8 points sur le Séville FC, 10 sur l’Atlético, 16 sur le Barça…).
Ancelotti brille par la méthode qui a fait son succès: son adaptation aux talents dont il dispose et sa gestion du groupe. L’Italien a par exemple enfin fait éclore le prodige brésilien Vinicius, qui combine parfaitement avec Karim Benzema.
Les deux meilleurs buteurs de Liga (respectivement 10 et 12 buts) pourraient d’ailleurs être associés dimanche, l’avant-centre français ayant soigné sa douleur à la jambe gauche qui l’a privé du match de Ligue des champions contre l’Inter Milan mardi (victoire 2-0).
(SELON BESOCCER)