Législatives : « La classe politique n’a pas assumé son rôle pour mobiliser les citoyens »

– Les formations politiques « n’ont pas assumé pleinement leur rôle pour mobiliser les citoyens » à participer aux législatives du 12 juin courant, a indiqué samedi le professeur en droit constitutionnel à l’université Frères Mentouri Constantine-1, Mohamed Bouterfas.

Estimant que les activités de sensibilisation de proximité des partis politiques sont habituellement « conjoncturelles », M. Bouterfas a précisé dans une déclaration à l’APS que « les résultats premiers des élections du 12 juin courant sont plutôt logiques et sans surprises du fait que le taux de participation n’a pas été très élevé ».

Cela est dû, a ajouté ce spécialiste, au fait que « les acteurs politiques se contentent d’effecteur le travail de sensibilisation de proximité uniquement à la veille des rendez-vous électoraux non durant toute l’année », estimant que ceci constitue « un grand problème qui a contribué, aux côtés d’autres facteurs, à l’abstention des citoyens à voter ».

Dans son analyse des résultats des législatives du 12 juin courant, cet universitaire a rappelé que « les pays développés ont fait un long chemin dans ce domaine et les partis politiques y éclairent tout le long de l’année les diverses catégories sociales au travers de rencontres sur de multiples questions dont culturelles, sociales, économiques et même sportives ».

Cette méthode, a-t-il considéré, « est de nature à faire émerger une base sociale politique qui contribue au succès des élections, car les citoyens seront dans ce cas constamment au courant des changements qui s’opèrent et entièrement disposés à prendre part au changement positif en raison des liens directs des partis avec la société civile et les classes sociales par leurs actions, programmes et initiatives socioéconomiques ».

 

La victoire des jeunes à l’APN porte à l’optimisme

 

  1. Bouterfas a estimé que la participation des jeunes à la joute électorale du 12 juin et le nombre de sièges qu’ils ont remportés dans la nouvelle Assemblée populaire nationale » portent à l’optimisme », attribuant cela au législateur algérien.

« L’implication des jeunes compétences dans la vie politique a conduit dans une certaine mesure au succès de l’opération électorale et sera de nature à donner un nouveau et puissant élan au Parlement », a estimé le même universitaire.

L’action de la nouvelle institution législative donnera un nouvel appui à la stabilité des institutions, a-t-il ajouté, estimant que les jeunes compétences tenteront de faire valoir leurs capacités pour se positionner sur la scène politique et réaliser un bond qualitatif dans la discussion des lois avec davantage de profondeur.

Le professeur en droit constitutionnel à l’Université de Constantine-1 a considéré que la mosaïque parlementaire « pourrait constituer un groupe soudé et cohérent pour faire avancer le pays ».

 

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