Par ailleurs, M. Benabderrahmane a mis l’accent sur l’importance d’améliorer la gouvernance des entreprises économiques publiques, soulignant que le portefeuille public fera l’objet de réformes profondes et d’un renouvellement, en prenant en compte des niveaux élevés de transparence et de respect des normes les plus précises de comptabilité, de signalement, de conformité et de révision des comptes.
Sur ce point, il a précisé que la Cour des comptes, l’Inspection générale des finances et tous les organes de contrôle et d’évaluation auront un « grand rôle » dans le cadre des prérogatives qui leur sont conférées.
- Benabderrahmane a évoqué les financements alternatifs, « qui constituent une priorité absolue pour réformer le système financier et bancaire de manière à trouver des alternatives permettant le financement des investissements productifs », soulignant l’importance du cadre juridique du partenariat avec le secteur privé (PPP), en tant que financement alternatif pour les structures publiques rentables.
Il a affirmé que la loi relative à la promotion de l’investissement, qui est à l’étude au niveau du Gouvernement, consacrera une nouvelle approche basée sur les facilitations et les incitations étudiés et sur la faisabilité économique loin des avantages et de la culture de la rente et de la dépendance, en se concentrant sur la relance du développement dans les hauts plateaux et le sud.
Enfin, le Premier ministre, ministre des Finances a annoncé que la Conférence nationale sur la relance industrielle sera suivie de trois conférences similaires sur la relance agricole, afin de garantir la sécurité alimentaire du pays, la relance touristique, et la relance du secteur minier.