Les prix des cours de soutien scolaire atteignent des seuils exorbitants, une augmentation favorisée par une forte demande en cours supplémentaires, où l’on affiche déjà complet chez les enseignants et établissements privés. L’adhésion aux cours de soutien a devancé la rentrée scolaire prévue normalement le 19 septembre 2023. Il faut admettre que le phénomène des cours particuliers prend de plus en plus d’ampleur dans notre pays. Celui-ci s’intensifie surtout à l’approche des examens de fin d’année, comme les épreuves du BEM et BAC que les élèves du moyen et secondaire redoutent autant. Ainsi, à tous les coins de rue, on retrouve des locaux transformés en salles de cours et même des garages. Néanmoins, les prix affichés pour ces cours de soutien scolaire en Algérie sont exorbitants, apprend-on des parents d’élèves, surtout ceux à bas revenus. Les prix varient selon une fourchette située entre 4.000 et 5.000 DA. Exposés à ces charges supplémentaires les parents d’élèves vivent dans l’angoisse ne sachant à quel saint se vouer. La fièvre des cours de soutien est ressentie dans tous les coins de la ville d’Annaba. Cette ruée vers les cours de soutien se manifeste à travers les réseaux sociaux où les inquiétudes des parents s’entremêlent aux intérêts des donneurs de cours de soutiens qui profite de cette large demande. Questionnés sur cette situation, les parents d’élèves approchés par nos soins, estiment que les cours de soutien sont indispensables pour la plupart des élèves des trois seuils scolaires, un façon de compléter pour eux les cours enseignés dans les établissements scolaires, mais la plupart des parents admettent que les prix son exorbitants. De nombreuses familles se retrouvent dans une situation financière compliquée. Pourquoi les pouvoirs publics n’interviennent-ils pour plafonner les prix ?
B.M
