Qui l’aurait cru en début d’année? Les Annabi retrouvent enfin les joies du Ramadhan. Après deux ans de «huis clos» dû à la pandémie de la Covid-19, les habitants peuvent enfin profiter d’un jeûne dans des conditions normales. La situation épidémique étant plus que jamais au vert, sans les mesures de restriction, les habitants retrouvent l’ambiance du ramadhan d’antan. Les dernières levées des restrictions en date sont celles liées à la distanciation pendant les prières des «Tarawih», l’ouverture des espaces de prière pour les femmes et les salles d’ablutions. En effet, et selon notre source Il a été décidé de relancer l’activité de la plus ancienne mosquée de la ville d’Annaba, « Abu Marwan Al-Sharif », pendant le mois de Ramadhan en cours, après sa fermeture pendant deux ans, en raison de la L’épidémie du « Coronavirus ». Cette mosquée a été nettoyée pour accueillir les fidèles et leur permettre d’accomplir la prière tout en respectant le protocole sanitaire. La mosquée a un beau coin pour les ablutions, entouré d’une belle mosaïque inspirée de l’histoire islamique, où un peu plus loin de là se trouve une fontaine au milieu de la cour de la mosquée. Afin de sauver cet ancien édifice religieux, dont certains murs ont été détruits, l’Etat a alloué environ 14 milliards de cts pour réhabiliter ce patrimoine qui a connu des travaux de restauration, tout en préservant le style islamique. A noter que le Ministère de la Culture l’a classé parmi les monuments nationaux, car c’est l’une des plus anciennes mosquées d’Algérie.
Sihem Ferdjallah