ANNABA : Protection civile Trois (3) cas de noyade enregistrés La baignade, un plaisir qui tourne parfois au drame

Pour tous les baigneurs, il est important de se renseigner sur les conditions de baignade (marées, vagues…), de respecter les consignes de sécurité, données par les sauveteurs et de se baigner uniquement dans les zones surveillées. Pour rappel, le drapeau vert désigne une absence de danger particulier, le drapeau orange signale une baignade dangereuse mais surveillée et le drapeau rouge est affiché lorsque la baignade est strictement interdite. La vigilance s’impose à tous.

L’été pointe à peine le bout de son nez, que trois cas de noyade mortels ont fait l’actualité ces derniers jours. Et ce malgré les multiples campagnes de sensibilisation sur les dangers de la baignade initiées en amont de la saison estivale par les éléments de la Protection Civile. S’agit-il là d’un problème de prise de conscience ?

Il convient de signaler que des baigneurs imprudents, à la recherche de sensation forte, n’hésitent pas à se baigner dans des lieux très dangereux, notamment tout près des rochers où la nage est pourtant strictement interdite. Les vagues et le courant constituent des difficultés supplémentaires. D’autres, et ils sont nombreux, préfèrent profiter aux joies de l’eau dans les réserves d’eau, ou bien nager dans des plages éloignées et qui ne sont pas surveillées par les maîtres-nageurs.

En outre, dans un contexte où l’attrait pour les sports nautiques est grandissant, les risques de noyades le sont tout autant. Pour éviter tout risque de noyade, l’activité ne doit être pratiquée que dans une zone surveillée et avec le bon équipement (bouées, gilets de sauvetage, casque…) et se renseigner sur les conditions météorologiques pour éviter les mauvaises surprises.

En cas de difficulté en mer ou dès que l’on se sent emporté, il est inutile de résister ou de nager contre le courant. Le corps s’épuise, panique, s’étouffe sous une pression devenue forte. Il faut se laisser porter, en planche sur le dos, en contrôlant son souffle. Puis attendre que la mer ramène vers le rivage ou que les secours arrivent, même quelques kilomètres plus loin.

Et dîtes-vous bien qu’on peut se noyer même dans très peu d’eau. Car la noyade est liée à la quantité d’eau avalée par les voies digestives et inhalée par les voies respiratoires. C’est pour cela qu’il faut surveiller votre enfant, que vous soyez en mer ou en piscine, car s’il se retrouve le visage dans l’eau, il peut se noyer en quelques instants dans dix centimètres d’eau et sans le moindre bruit.

Pour plus de sécurité, équipez-le de brassards adaptés à sa taille, à son poids et à son âge dès qu’il est à proximité de l’eau.

‘’Bons nageurs sont parfois noyés’’, dit le proverbe. L’adhésion de la population aux différentes campagnes de sensibilisation pourrait contribuer à enrayer, ou du moins à réduire le phénomène de noyade estivale.

Sara Boueche

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