La sensibilisation est un vecteur important qui vise à attirer l’attention des femmes, leur faire prendre conscience de ce fléau. Le cancer du sein est la maladie la plus redoutée chez les femmes, de par sa fréquence mais surtout son extrême gravité, qui mène inexorablement vers le décès, quand le diagnostic est établi tardivement. Le choix du mois d’octobre n’est pas un hasard du calendrier, car ce mois est celui de la lutte contre le cancer à l’échelle mondiale. L’APOCE appelle au dépistage visant à inciter les femmes de plus de 40 ans à recourir au préventif. Puisque la prise en charge des personnes atteintes de ce cancer est loin d’atteindre les résultats escomptés. Le traitement du cancer et autres maladies chroniques non transmissibles s’inscrit, aujourd’hui, parmi les nouvelles priorités dans le secteur de la santé publique. Depuis quelques années, le nombre de cas n’a cessé d’augmenter, selon notre interlocutrice. Et pour cela l’association insiste sur l’importance, voir la nécessité de procéder à des dépistages précoces, de façon cyclique, pour ainsi éviter tout effet de mauvaise surprise. Elle fait appel également aux associations ainsi qu’aux autorités compétentes afin de déployer davantage d’efforts dans ce domaine, « inciter, par la communication, les femmes à se prendre en charge pour leur mammographie» soutient l’association et appelle à instaurer la culture sportive chez la femme algérienne pour lutter contre tous les cancers et surtout le cancer du sein. Il s’est avéré qu’une majorité de femmes algériennes chez qui un cancer de sein a été dépisté, sont déjà à un stade avancé de leur maladie. Il devient alors difficile de pronostiquer la guérison, malgré les différentes possibilités thérapeutiques mises en œuvre. Comme il importe de noter qu’il est plus impératif de vulgariser cette pathologie invitant les femmes jeunes et moins jeunes à se faire dépister périodiquement.
imen.b