– Les épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM) pour la session de juin 2022, ont débuté lundi dans de bonnes conditions à travers l’ensemble du territoire national, a-t-on constaté.
Le coup d’envoi officiel de cet examen a été donné à partir du CEM Tamarni-Mohamed dans la wilaya de Touggourt (sud-est du pays) par le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, qui était accompagné du conseiller du président de la République chargé de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, Nourredine Ghouali, et des autorités locales.
A cet occasion, le ministre a fait observer que « le phénomène de la tricherie aux examens de fin d’année scolaire était en recul« , précisant qu’une « prise de conscience de plus en plus croissante a été constatée chez les élèves ».
« Les mesures strictes qui ont été prises, notamment la loi contre la tricherie, ont permis de réduire ce phénomène », a-t-il dit, soulignant que cette loi a contribué à intervenir immédiatement et avec efficacité, sur toutes les formes de tricherie.
Le ministre a, en outre, salué la coopération et la coordination avec le ministère de la Justice, rappelant le travail accompli par des commissions de wilayas ad-hoc qui disposent des prérogatives juridiques, pénales et civiles leur permettant d’appliquer la loi en coordination avec le secteur de l’Education nationale.
« Nous ne voulons aucunement recourir à ces mesures, mais, le cas échéant, la loi doit être appliquée contre tous ceux qui recourent à la tricherie et portent, ainsi atteinte à la crédibilité des examens en Algérie », a encore souligné M. Belabed.
En tout, près de 740.000 candidats, répartis sur 2.800 centres d’examen, ont entamé les différentes épreuves du BEM à l’échelle nationale, lesquelles se dérouleront du 6 au 8 juin dans neuf matières, en plus de la langue amazighe pour les élèves concernés.
Pour la troisième année consécutive, ces épreuves se déroulent dans des circonstances exceptionnelles et ce, dans le respect du protocole sanitaire et des mesures préventives contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19).
Dans les wilayas du Centre, près de 173 500 candidats passent les épreuves du BEM dans de bonnes conditions.
Dans ce sens, des moyens de transports ont été mis à la disposition de 1 624 candidats issus des régions enclavées et des zones d’ombre. La direction de l’Education nationale assure également la restauration à 8 171 candidats résidant loin des centres d’examen avec l’ouverture de 67 cantines.
A Bejaia, deux candidates ont subi les épreuves de cet examen sur le lieu de leur hospitalisation où toutes les conditions ont été réunies, alors que dans la région de l’Ouest, quelque 138 504 candidats ont entamé les épreuves du BEM dans le respect strict des mesures du protocole de prévention du Coronavirus.
A l’Est du pays, les candidats passent cet examen dans de bonnes conditions d’organisation et de sécurité, animés par le grand espoir de réussite, alors que dans le sud du pays, plus de 50 000 candidats scolarisés et libres, des personnes aux besoins spécifiques et détenus d’établissements pénitentiaires passent les épreuves de cet examen à travers les wilayas d’Ouargla, Djanet, Tindouf, El Oued, El Ménia, Tamanrasset, Bechar, Illizi et Ghardaïa.
Pour ce qui est des détenus, 4520 candidats passent l’examen du BEM dans 47 établissements carcéraux à l’échelle nationale, selon le directeur général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Saïd Zreb.