Projet de loi électorale : Charfi défend le principe des 4% comme seuil de participation aux prochaines élections

Mohamed Charfi, président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), a défendu lundi dernier le principe du seuil des 4% des voix obtenues lors des dernières législatives, comme condition pour une participation des partis politiques aux futures législatives.
Ce principe, réaffirmé dans le projet du gouvernement, est très contesté par les petits partis politiques qui souhaitent la suppression pure et simple de cette condition et la remise à zéro des compteurs pour permettre une large participation aux prochaines législatives.
L’autre argument des partis, opposés à ce principe, est que les dernières élections législatives de 2017 ne pouvaient servir de référence, étant donné qu’elles étaient marquées par une fraude massive en faveur des candidats de l’ex-majorité, à savoir le FLN en premier et le RND, en second.
S’agissant du contrôle des finances des candidats, un des aspects majeurs du projet du gouvernement, Mohamed Charfi, invité lundi à la radio nationale (chaine 2), a clairement indiqué que ce sera l’affaire de la Cour constitutionnelle, prévenant que « la braderie électorale est terminée », dans une allusion à la fraude qui a émaillé les législatives de mai 2017.

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