Annaba qu’on était fier, jadis, de la surnommer ‘’ La coquette’’ ou ‘’La ville des jujubes’’ est aujourd’hui méconnaissable, rongée par la médiocrité, comme une gangrène qui a envenimé plusieurs cités bien connues, telles que ‘’La Plaine Ouest‘’ ‘’Oued Kouba’’, ‘’La Menadia’’ , ‘’ Les Hongrois’’, et ‘’Oued Chorfa’’, pour ne citer que celles-ci. Malgré les appels pressants lancés en direction des autorités locales via les réseaux sociaux et la presse écrite ainsi et les nombreuses doléances des citoyens, soucieux de la préservation de l’environnement, la ville connait une dégradation totale. Point de mise œuvre du plan de circulation longtemps évoqué par les responsables concernés au point où les trottoirs sont quotidiennement squattés par les propriétaires de véhicules et transformés en espace de stationnement anarchique, les parcs de loisirs et de divertissements pour enfants vandalisés, libre exercice du commerce informel par des occupants d’une partie des chaussées et trottoirs le long des artères principales, malgré les multiples interventions et les opérations ‘’Coup de poing ‘’ des éléments de la sûreté de wilaya, des amoncellements d’ordures ménagères, des bacs publics éventrés et inutilisables. Toutes ces lacunes et défaillances des gestionnaires communaux ont fait qu’Annaba ne soit plus la coquette … mais la sinistrée. Il est vrai que cette situation ne résulte pas de l’incompétence de quelques responsables communaux, mais de l’incivisme de nombreux habitants irresponsables, qui enfreignent les règles de bon voisinage en jetant leurs sachets d’ordures ménagères ç travers leur balcons, sans compter les tas d’ordures abandonnés en fin de journée par les colporteurs et marchands ambulants de fruits et légumes, ainsi que les tas d’emballages en carton jetés en bordure de la chaussée ou sur les trottoirs par les commerçants de vaisselles, cosmétiques ou habillement exerçant sur l’artère menant vers El Hattab ou bien à proximité du marché dit ‘’ Francis’’. Une situation aggravée par la dégradation des parcs et jardins publics du au manque d’entretien des espaces verts. Ce sont là tous les maux qui reflètent la triste image de la 4ème ville d’Algérie.
B.M