Depuis l’annonce de l’ouverture des inscriptions pour le programme de logement AADL 3, les cybercafés d’Annaba et de ses environs ont été envahis par des foules de citoyens dès les premières heures de la journée, bien avant l’heure officielle de l’ouverture du site. Cette affluence massive a poussé certains propriétaires de cybercafés à mettre en place un système de tickets numérotés pour gérer les longues files d’attente qui se sont formé devant leurs établissements.
Les citoyens, déterminés à obtenir une place pour s’inscrire au programme, ont passé des nuits blanches, attendant patiemment devant les cybercafés. Pour beaucoup, notamment ceux à revenu moyen, les commerçants et les travailleurs indépendants, ce programme représente leur seule chance d’accéder à un logement. L’importance de cette opportunité est d’autant plus grande pour ceux qui ont été exclus des programmes de logement social.
Profitant de la situation, certains propriétaires de cybercafés ont imposé des tarifs exorbitants pour les inscriptions AADL-3. Les prix, jugés excessifs par les citoyens, varient entre 2000 et 3000 dinars algériens. Cette flambée des prix est justifiée par la forte demande et le besoin urgent des citoyens de bénéficier d’une connexion internet fiable et rapide, chose que beaucoup n’ont pas chez eux en raison de la faible bande passante et des interruptions fréquentes de service.
Cette ruée vers les inscriptions a également entraîné des problèmes techniques sur le site internet du programme AADL. Le nombre élevé de connexions simultanées a provoqué des ralentissements et des pannes, ajoutant à la frustration des citoyens. Certains ont critiqué cette situation, affirmant qu’il y a encore suffisamment de temps pour s’inscrire et qu’il n’est pas nécessaire de se précipiter dès les premières heures, même si l’inquiétude et l’enthousiasme des demandeurs sont compréhensibles.
S.Y
